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 Au Shogun (Pv Dahee)

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MessageSujet: Au Shogun (Pv Dahee)   Au Shogun (Pv Dahee) EmptyLun 30 Aoû - 19:16

    Ce soir là, il était dans son appartement. Il venait de finir sa journée et il n'était pas mécontent de se retrouver enfin chez lui. Il referma la porte d'entrée et retira sa veste en cuir qu'il posa sur le fauteuil tout proche. Il passa ensuite une main dans ses cheveux avant de se diriger vers le bar du grand salon. Il se servit un verre de whisky et en but une gorgée avant de reposer le verre vide sur la table basse. Il n'avait pas d'autres rendez vous pour ce soir et il avait bien l'intention de faire ce qu'il voulait. Mais la première chose qu'il allait faire, c'était prendre une douche. Il se dirigea donc vers la salle de bain, retirant en même temps le t-shirt noir qu'il avait sur lui. Il le jetant dans un panier de linge en rentrant dans la salle de bain. Celle-ci était assez grande et lumineuse. Elle disposait d'une douche, d'une baignoire jacuzzi, qu'il n'avait d'ailleurs, pas encore testé. Il retira le reste de ses vêtements puis il entra dans la cabine de douche et laissa l'eau couler sur lui. Il avait passé un long moment au Host Club avant d'aller voir le Cartel. Il devait parfois avouer que cette double vie était assez prenante. Il pensait que cela serait plus calme ici à Tokyo, mais il s'était trompé. Il avait constamment du boulot et en plus, au Host, les clientes étaient très collantes et il détestait cela. Il détestait cette couverture, qui l'obligeait à les écouter et à satisfaire leurs caprices de riches. Malgré tout, il devait avouer que cette couverture avait quand même des avantages. Il termina de prendre sa douche puis il sortit à nouveau de la cabine. Les cheveux mouillés, il les essuya avec une grosse serviette éponge. Il en avait noué une seconde autour de sa taille. Il finit sa toilette puis il quitta la pièce. Il s'habilla d'un jean qu'il serra à la taille avec une grosse ceinture en cuir. Il enfila un t-shirt noir, col en "V", sérigraphié, d'un logo de club, puis son téléphone se mit à sonner. Il revint donc dans le salon et prit le portable de son blouson qui était toujours sur le fauteuil. C'était Anju, une cliente. Il soupira et laissa faire le répondeur. Il prit ensuite le téléphone et le rangea dans un tiroir. Il en sortit un second, son téléphone personnel, pour le Cartel, au cas où il y aurait un problème. Il le rangea dans la poche arrière de son jean puis il prit ses clefs et une veste noir foncé qu'il laissa ouvert et quitta son appartement. Il prit l'ascenseur et il en profita pour passer une main dans ses cheveux, afin de les raidir un peu plus. Une fois au sous sol il se dirigea vers sa voiture, un coupé noir. Il retira l'alarme qu'il avait mit grâce à la petite télécommande accroché à ses clefs puis il grimpa dans le véhicule. Il mit sa ceinture puis le moteur en marche et quitta l'immeuble puis rejoindre la circulation.


    La nuit était tombée sur Tokyo et la ville était parsemée de milliers de lumières, de néons multicolores. La ville était beaucoup plus vivante la nuit et cela se reflétait sur le nombre des Tokyoïstes qui peuplaient les rues et les places. Toshi avait décidé d'aller en boite. Il devait y retrouver Amaru pour un petit deal. Mais il n'avait pas l'intention d'y rester toute la nuit. Il passait assez de temps dans ce genre d'ambiance quand il était au Host Club. Il ne voulait donc pas s'éterniser. Il gara son véhicule dans le parking privé. une fois dans le club, il salua quelques personnes qu'ils connaissaient puis il alla au bar. Il commanda un cocktail, histoire d'attendre Amaru, au barman qu'il connaissait bien. Ce dernier était un grand black, musclé et tatoué sur quasiment tout le corps. Il lui donna son verre et engagea la conversation. Toshi s'était assit sur un tabouret, sortant son briquet et son paquet de clopes. Il tira une bouffée sans faire attention à ceux qui gravitaient autour de lui. Il jetait parfois son regard sur la porte d'entrée, afin de voir si Amaru franchisait l'entrée du club. Puis il vérifia ses messages. Il venait d'en recevoir un, du Cartel. On lui demandait de repasser dans la soirée. Apparemment, les informations qu'il avait fourni au clan avaient été utiles pour mettre en place une stratégie pour enfin tenir Shiyama à la gorge. Bien, au moins cela faisait avancer les choses. Et il était temps depuis qu'il supportait cette niaise de Yuko, il devait bien en tirer une compensation.Il tira une nouvelle fois sur sa cigarette, laissant la fumée ressortir doucement, perdant son regard sur les étalages de bouteilles devant lui.

    Depuis qu'il était à Tokyo, ses soirées avaient tendances à se ressembler un peu trop. Il passait la plupart de son temps entre le Host Club et les locaux du Cartel. Les rares moments de liberté qu'il pouvait s'accorder, il les passait au parc, pour faire un footing ou en salle de sport. Faire du sport lui permettait d'évacuer tout le stress et surtout, de garder sa très bonne condition physique, ce qui était indispensable pour ses deux boulots. Il posa sa cigarette dans le cendrier au moment où la voix d'Amaru se fit entendre. Il tourna la tête et vit le Yakuza. Il lui serra la main, lui glissant quelques billets à l'insu des personnes qui étaient près d'eux et récupéra un petit sachet de pilules blanches. Il fourra sa main dans son blouson pour y ranger le paquet puis Amaru entama la conversation.

    Amaru: Cela fait un bail. T'as l'air crevé. Jouer les Don Juan doit t'épuiser.
    Toshi: Je peux te retourner la remarque. Passer ton temps derrière Chiwako ne la fera pas revenir. Je croyais que tu étais à Hokkaido.
    Amaru: J'en reviens. C'est le bordel là bas. Tu es au courant de la fusillade. J'ai failli me faire choquer.

    Toshi n'était pas du genre à parler boulot, ainsi, dans un lieu public. Il ne répondit rien aux mots de son ami. Il but une gorgée puis Amaru ajouta, après avoir avaler un verre de vodka cul sec.

    Amaru: Bon je te laisse le devoir m'appelle.

    Toshi le regarda partir. Amaru avait à peine 18 ans et il était dans les emmerdes jusqu'au cou. Il se souvenait qu'il était pareil à son âge...Mais le temps avait passé et parfois il était difficile d'assumer ces choix de gosse. Il reprit son verre, pour le finir, parce qu'il n'avait pas l'intention de s'éterniser entre ces quatre murs.


    La tenue de Toshi:
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MessageSujet: Re: Au Shogun (Pv Dahee)   Au Shogun (Pv Dahee) EmptyMar 7 Sep - 0:19

« Manager Kim ? On va sortir boire quelques verres après le travail. Je me demandais si... »

Je relevais à peine la tête de mon document, juste le temps de lui faire un léger signe de tête et lui offrir un sourire poli.

« Amusez-vous bien, mademoiselle Seong. »

Je ne pense pas qu'elle s'attendait à autre chose. Elle me souhaite de passer une bonne soirée et ressort de mon bureau, faisant signe à nos collègues que c'est non. Comme toujours. Depuis que je suis là, je n'ai jamais accepter de sortir avec mes collègues, bien que mes subordonnés tente régulièrement de récidiver leur offre. Sortir avec eux ? Pour quoi faire ? Devenir amis ? La bonne blague, comme si l'amitié apportait quelque chose dans notre vie. Ce n'est ni plus ni moins que s'affaiblir, prendre le risque inutile d'être blessé. Si on n'attends rien, on ne peux être déçu de ne rien recevoir, c'est pourtant simple à comprendre ? Alors pourquoi les gens continuent-ils éternellement de s'embourber ?
Je terminais mon dossier tandis que tout le monde quittait, seul ou par groupe, le magasin. Je me lève un moment, pou baisser le rideau principal. Je sortirai par la porte arrière. Je vérifiais tout, rangeais mon bureau, fermais la porte vitrée à clé et éteignais toutes les lumières. Après un derniers coup d'œil derrière moi, je quittais mon lieu de travail en silence.

Je rejoignais ma voiture. Au contraire de d'autres, les grands parking souterrains vides ne m'effrayaient pas. Au contraire, j'étais plutôt du genre à défier n'importe qui du regard. Pour un peu, je les auraient tous fusiller. Quand il n'y a personne, s'est tranquille, reposant. C'est donc d'un pas calme que je monte dans la bécane et d'un mouvement du poignet, je réveille le moteur endormis.

Moins de vingt minutes plus tard, j'étais chez moi. Avec mon arrivée au Japon, j'avais changé de gouvernante. Elle était restée en Corée, au début, son absence m'avais plus marqué que toute les absences répétées de ma mère depuis toujours. C'était un peu ma mère de substitution j'imagine. Maintenant ça allait mieux. Il n'y avait plus qu'une bonne à la maison, chargée d'un peu tout, Fumie. Gentille mais je ne la connaissais pas plus que ça. Je m'en souciais pas beaucoup plus que n'importe quelle autre employée. Cependant, je l'informais en rentrant que je sortais ce soir. Je mangerais en ville, elle pouvait donc rentrer. Une forme de soir de congé. Je pense qu'elle aime bien ça, car je ne préviens pas ma mère de cela. Je la paye pour sa soirée, un peu comme je payerais son silence sur mon absence. Et alors, tout le monde y trouve son compte, non ? Ce n'est pas comme si ma mère était à quelques yens près et moi non plus d'ailleurs.

Une fois que Fumie est partie, je monte dans ma chambre. Négligemment, je dépose mes vêtements dans le panier à linge sale, Fumie s'en chargerais demain pendant que je serais au boulot. Je dépose les clé de ma voiture sur un meuble à côté de la douche et rentre dans cette dernière. Je reste un moment, profitant juste de sentir l'eau chaude parcourir mon corps. Ça détend. Et c'est dans ses moments là que je me rends compte que je suis presque tout le temps tendue de partout. Ma gouvernante me l'avais dis avant mon départ de Corée. Elle m'avais dis que j'avais changé, que mon regard avait perdue son ancien tendresse. Qu'il était maintenant remplie d'une forme de rancune, comme si je cherchais un coupable à défaut de pouvoir le retrouver, lui. Elle me connais sans doute mieux que moi même. Je pense juste avoir laissé derrière moi l'idée bonheur. Et c'est pas plus mal comme ça.

Je fini par sortir de la douche. Je me sens à la fois lessivée et revivifiée. Étrange, non ?
Enroulée dans ma serviette, je me dirige vers mon dressing. Je fouille pas longtemps, je sais précisément ce que je veux. Je veux du provoquant, pas cette tenue de bureau que je porte à longueur de journée et qui me donne un air de femme modèle et parfaite, tirée à quatre épingles. Non, je veux faire dans la provocation. J'opte pour un short on ne peux plus court, qui aurait tout aussi bien pu être mon boxer étant donné sa taille, si on omet que moi short lui est en cuir. J'enfile un tee-shirt et choisis des chaussures de huit centimètres de talons. J'attrape mes clés et je file. Direction le Shogun ce soir.



Tout allais bien. Je dansais juste, la musique m'envelopais et j'avais complètement calé mon rythme cardiaque et respiratoire sur les battements des basses dans mes oreilles. Mon corps tout entier vibrait en même temps que la musique, comme si je n'avais étais qu'une membrane d'un haut-parleur. Danser et ne penser à rien d'autre. Mon occupation favorite, la raison de mes longues nuits blanches ou quasi-blanches. Jusqu'à ce que ce gars vienne me serrer. Je m'en détourne, il revient. Une fois, deux fois, trois fois. Blasée, je choisie de quitter la piste de danse. Je danse pour moi-même, pas pour lui. C'est si dur à comprendre ?
Je demande au barman un verre de vodka. Le temps que le verre arrive, le gars était déjà là. Je l'ignore et vide mon verre cul sec, en demandant un autre. Mon estomac ? C'est pas tout à fait comme s'il n'était pas déjà habituer à subir ce genre de traitement. Je finie par envoyer clairement chier le gars. Surprit puis énervé, il se penche à mon oreille pour me souffler qu'il m'attendras à la sortie. Ba bien sûr, va donc voir ailleurs. Je ne le regarde même pas tandis qu'il retourne sur la piste. Je me contente de fixer mon regard dans le fond de mon nouveau verre.
Je finie par le boire, un peu moins rapidement que le premier, essayant d'en savourer le goût. Mais ça reste de la vodka. J'aurais du prendre du rhum ou du whisky, là au moins j'aurai eut de quoi satisfaire mes papilles.

Puis je m'appuie contre le bar. J'observe autour de moi. Je fouille la foule des yeux, sans espérer y trouver grand chose. Tout ces regards et ces corps, ils sont tous plus vide de sens les uns que les autres. Ils sonnent creux, ils sont faux. Et rien que pour ça, je les déteste. Mais ce soir, contrairement aux autres soirs, j'aperçois au fond, à l'autre bout du bar, une silhouette familière. Mon cœur habituellement vide bondit dans ma poitrine. Ce n'est pas la première fois. Combien de fois ai-je rattrapé des gens dans la rue, espérant de toutes mes forces que ce soit lui ? Plus d'une dizaine sans doute. Pour souvent au final constater que mon esprit avait déformé la réalité, m'avais juste montré ce que je voulais voir, ni plus, ni moins. Mais ce n'est pas ça qui m'arrêtera. Ce soir encore, une fois de plus... Je dois vérifier.

Je quitte mon siège après avoir payé le barman. D'un pas assuré, je me dirige vers cet homme, là bas, dos à moi. Je ne fais pas attention à la foule, je ne fais d'ailleurs plus attention à rien. La musique n'existe plus, pas plus que le reste du monde. Moi et la personne en face de moi.
En arrivant à sa hauteur, je m'arrête, observant quelques secondes en silence le dos devant moi. Puis je lève la main, doucement et la pose sur l'épaule.
Ce faisant, j'inspire une gorgée d'air et dis d'une fois assurée :

« Excusez-moi ? »

Le type de question qui en réalité n'en est pas une, surtout posée de la sorte.
Ce n'est qu'une autre façon d'attirer le regard de quelqu'un vers soi.


Tenue du Soir

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MessageSujet: Re: Au Shogun (Pv Dahee)   Au Shogun (Pv Dahee) EmptyDim 12 Sep - 22:32

    Les fêtes, l'alcool, les drogues, toujours les mêmes personnes, les mêmes soirées, les mêmes demandes. Une soirée, une semaine, un mois...bizarrement il avait l'impression d'être là depuis une éternité. Il avait l'impression d'être là, au Host club depuis des années. Il en avait marre, trop même. C'est pourquoi ce genre de soirée, au Shogun, c'était bien si cela ne s'éternisait pas. Il était juste là pour prendre un peu de stimulant. Après, il reprenait le volant de son bolide et s'éclipserait quelque part, sans téléphone, sans personne pour lui gâcher sa fin de soirée. Il avait posé son regard sur les alentours, d'un air absent. Il tira une nouvelle fois sur sa cigarette qui se consumait doucement. La fumée partie en volute jusqu'au plafond, s'insinuant entre les néons multicolores. Il pianota ses doigts sur le comptoir en bois laqué. Il évita le regard de quelques filles qui l'observaient. Ce n'était vraiment pas le bon soir pour cela. Pourtant il y a une époque, où il ne rechignait pas à faire la fête toutes les nuits. D'ailleurs c'était de cette façon qu'il faisait au mieux son boulot. Le monde de la nuit, c'était un monde différent. Les barrières tombaient et il était alors plus facile d'avoir des infos. Et en plus, il n'avait pas vraiment de mal à soutirer des mots de la bouche de quelqu'un. Il arrivait très bien à avoir tout ce qu'il voulait. Ce n'est pas pour rien qu'il était bien placé dans la hiérarchie des Yakuzas. Il mettait toujours le paquet. A Kyoto, il avait un bel appart, une bagnole...mais finalement ce qu'il voulait le plus, il l'avait perdu il y a quelques années. Il avait cru pouvoir changer de vie, faire ce qu'il voulait. Mais il s'était trompé et en avait payé le prix.

    Il posa sa cigarette sur le bord du cendrier. Il prit ensuite son verre et le porta à ses lèvres. L'alcool chauffa sa gorge. Il reposa le verre vide devant lui. Il plongea sa main dans sa poche et adroitement il déchira le paquet qui s'y trouvait et du bout des doigts, il prit deux cachets qu'il mit rapidement dans sa bouche. Il ne voulait pas attirer l'attention sur lui, pas qu'il avait peur de se faire jeter de la boite pour consommation de stupéfiants, ce qui n'arrivera jamais, mais il souhaitait une soirée tranquille, sans prise de tête. Il fit ensuite signe au barman qui se trouvait de l'autre côté, lui commandant un nouveau cocktail. Il jeta un œil à sa montre. Il était là depuis une demi heure et il avait déjà envie de se casser. Il prit le verre que lui tendait le barman et glissa un billet sur le comptoir. Il avait ses habitudes ici, même si ce n'était pas l'une de ses boites préférés, il aimait bien s'y rendre. La musique était agréable, il y avait de bons danseurs qui se produisaient parfois. Il se souvenait qu'à une époque, il avait trouvé un réconfort dans la danse de rue. A l'époque, sa mère venait de mourir et au lieu de faire des bêtises, il avait canalisé son énergie dans la street dance. Et c'est comme cela qu'il avait retrouvé Ryo. En pensant à son ami maintenant décédé, il prit sa cigarette et tira à nouveau dessus. La plupart des personnes qui avaient été proches de lui, étaient à présent décédés. Et les autres, il avait dû les quitter, avec ou sans intention de sa part.

    ......

    Flashback
    Yamada: Bon sang déconne pas, on est repéré. On doit retourner au Japon
    Toshi: Non on doit d'abords terminer ce qu'on a commencé.
    Yamada: Qu'est-ce qu'on fait de Miroko?
    Toshi chargea son arme et le mit à la ceinture de son jean. Il remit son t-shirt au dessus. Les deux Yakuzas quittèrent la pièce où ils s'étaient retrouvés quelques minutes plus tôt. Il prit la direction d'un grand hall et il y retrouva un autre membre du clan d'une vingtaine d'années. Toshi vint vers lui et fouilla sa poche pour en sortir un trousseau de clefs.
    Toshi: Tiens prends ma voiture. Tu vas au parc So Dahaam. Ne te montre pas, reste dans la voiture, on doit juste apercevoir la caisse. Ils doivent savoir qu'on les surveille d'accord?
    Le jeune garçon acquiessa et prit la clef avant de partir par une porte de service. Yamada qui avait observé la scène, vint vers Toshi.
    Yamada: C'est risqué ce que tu fais. C'est lui le traitre.
    Toshi: Je sais. C'est pour sa qu'on va se débarrasser de lui.
    Il montra à Yamada un petit minuteur.
    Toshi: Dans douze minutes, les freins de la voiture ne répondront plus.
    Yamada: Bonne idée. Mais tu vas perdre ta caisse.
    Yamada lui donna une tape sur l'épaule avant de disparaitre à son tour.
    Toshi: Ouais une caisse...mais pas que sa...
    Fin du flashback

    ....


    Il écrasa ce qui lui restait de cigarette dans le cendrier puis il prit son verre et l'avala d'une traite. Allez, il allait pas s'éterniser ici. Il sortit son téléphone tout en pivotant son tabouret vers la sortie, vérifiant ses messages puis il le rangea dans sa veste quand il entendit une voix féminine derrière lui. Il mit son paquet de clopes dans sa poche et répondit, sans se retourner, se levant de son siège.

    "Desolé mais je ne reste pas. Cherchez quelqu'un d'autre."


    Il avait l'habitude d'être accosté par des filles et il restait toujours poli même pour les rembarrer. Son immersion aux siens des Hosts n'avait pas que des inconvénients. Il s'arrêta ensuite. Les pilules blanches faisaient déjà leur effet mais dans un coin de sa mémoire, un petit déclic se fit. Cette voix...elle lui était familière. Elle lui était même trop familière. Il se retourna alors, portant son regard sombre sur l'inconnue, qui n'en était pas vraiment une.

    ....


    Flashback
    Toshi: Pourquoi ne poses-tu jamais de questions sur moi? Afin que je n'en pose pas sur toi?
    Da Hee resta silencieuse, enroulée dans un drap, allongée à ses côtés. Toshi l'observa. Il posa une main sur son visage, glissant son pouce sur la peau douce de sa petite amie.
    Toshi: Tu sais que j'aime les filles mystérieuses...
    Un fin sourire s'afficha alors qu'il faisait glisser sa main sur le cou de la jeune fille, puis sur le drap, le tirant légèrement pour caresser sa poitrine. Il l'embrassa à nouveau, jouant avec sa langue.
    Quand il était avec elle, il oubliait tout ce qui pouvait se passer à côté. Il oubliait qui il était, ce qu'il faisait. Cette nuit, il aurait voulu lui dire qui il était...Les choses à Séoul se compliquaient et sa position était de plus en plus incertaine. Il savait qu'il pouvait être amené à quitter le pays, mais il ne voulait pas y penser, et pourtant quelques semaines plus tard, il était dans un avion de la Japan air lines.
    Fin du Flashback

    ....


    Devant Da Hee, il ne savait pas quoi lui dire. Il ne s'attendait pas à la voir ici, au Japon. Que faisait-elle à Tokyo? Et puis, elle le croyait mort. Il avait tout fait en tout cas pour qu'elle y croit durant ces années parce qu'il en allait de sa sécurité. Alors il reprit son masque froid qu'il avait la plupart du temps. Et il finit par dire

    "Bonne soirée mademoiselle."

    Il inclina doucement sa tête puis il se retourna et quitta le club. Il se doutait qu'elle n'allait surement pas en rester là. Il entendait déjà ses cris, puis ses questions, et franchement ce n'était ni le lieu, ni le moment. Il poussa la porte du fond et se retrouva sur le parking, ses clefs en mains. Il s'avança vers sa voiture, une Porsche 911 turbo de couleur noir. Il allait s'y engouffrer quand il décida de s'adosser à la portière. Il ne voulait pas fuir, même s'il aurait dû, parce que DaHee faisait partie de son passé, et que c'était bien mieux pour elle et pour lui.
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MessageSujet: Re: Au Shogun (Pv Dahee)   Au Shogun (Pv Dahee) EmptyJeu 7 Oct - 0:50



Je crois halluciner en constatant qu'il ne me jette pas un coup d'œil. Il se contente de s'excuser et fait mine de partir. Pas question de lâcher son bras, comme suis-je censé le reconnaitre si je ne vois pas son visage ? Ça à beau être une cause perdue, après tout il est mort et enterré, ça ne m'empêche pas de m'entêter dans cette recherche depuis qu'il est partit.

Mais il s'arrête et semble douter un instant avant de se retourner. Les yeux noirs en face d'elle, pour rien au monde elle ne se serait trompée face à se regard. Ça n'avait pas de sens. Parfois obtenir ce que l'on cherche peux s'avérer dépaysant, inquiétant ? Est-ce moi qui craque complètement ? Je recherche durant la demi-seconde qui m'ait donné un indice prouvant que ce n'est pas lui. Mais rien. Et le tissu sous mes doigts me laisse à penser que tout ça est bien réel.
Bien que ses yeux reste que peu de temps sur moi, j'ai le temps de déceler chez lui une note de surprise. Et je dois être son miroir. Mais cette lueur disparue trop vite du visage de l'homme, redevant parfaitement neutre. Rapide oui, mais pas assez pour me tromper.

D'un mouvement de tête, il me souhaite une bonne soirée, comme on le ferait avec un parfait inconnu. Mon bras s'est figé et je ne réagis pas quand il s'éloigne de moi. Je ne sais pas si c'est l'alcool ou le choc, mais mon cerveau tourne au ralenti. Les données ne trouve pas de déclencheur, le vide complet. La musique, la lumière, les gens... Tout ça n'existe plus. Juste les épaules qui s'éloignent de moi. Encore. Les questions et les pensées devraient maintenant se bousculer dans mon crâne, mais tout reste vide. Je murmure son prénom à voix basse et malgré moi, j'avance : c'est un ordre que je me lance sans même en avoir conscience ; Avec un temps de retard, je lui emboite le pas. Une nouvelle fois, je l'appelle par son prénom, plus fort cette fois. Mais il ne s'arrête pas. A sa suite je sors de la boîte, renonçant simplement à m'égosiller. C'était inutile. Je ne savais pas quoi dire, je ne savais pas quoi penser ni même quelles questions lui poser. Mais une chose était sûre, je ne pouvais pas le laisser juste partir comme ça, sans rien dire. Qu'importe où il allait, je le suivrais. Parce que si je le perds de vue maintenant, la pression dans ma poitrine me dis qu'il disparaitra nouveau, comme s'il n'avait jamais existé.



Mes talons raisonnent dans le parking désert. Il ne partira pas. Je ne le veux pas et je veux croire qu'il aura l'honnêteté de s'arrêter. Il m'as reconnue, j'en suis sûre. Peu importe à quelque point j'ai changé depuis qu'il a disparu de ma vie, je l'ai vu dans son regard, il sait aussi bien que moi qui je suis.

Le voir s'adosser contre sa voiture est comme une bouffée d'air, un soulagement. Qu'importe qui il était, ce qu'il a fait et ce qu'il est désormais, il n'est peut-être pas entièrement un inconnu pour moi. Alors je ne ralentie pas le pas ni n'accélère d'ailleurs. Mais indéniablement, je me dirige droit vers lui, sans doute une seule seconde. Je ne m'arrête qu'à un pas de lui.

Je me contente de le regarder. Étrangement, des questions commence à se bousculer dans la tête, mais c'est comme si je les regardais d'un point de vu externe, avec détachement. J'avais trop de question pour en faire ressortir une de façon prioritaire. Il avait menti. Pourquoi ? Avait-il tout planifié ou est-ce que l'occasion c'était juste présentée ainsi ? Avait-il regretté ? Combien de fille avait-il fréquenté depuis ? Les avait-il aimé ? Et est-ce qu'il m'avait réellement aimé, moi ? Si oui comment avait-il pu me laisser croire à sa mort ? Est-ce que au moins une de ses questions avaient en sens ou une importance ? Est-ce que les choses allaient changer une fois les réponses données ? Sans doute pas et je ne pouvais même pas dire si j'espérais que les choses changent ou pas.


Je le dévisage, sans gène. Sans mot, je l'observe de la tête au pied. Je sais qu'il suffit d'une seule question mais je ne trouve pas la bonne. Je ne sais pas quoi faire, quoi penser, c'est trop soudain. Poser toutes mes questions serait puéril et inutile, on ne rattrape pas le temps et on efface pas ce qui est déjà écrit. Alors quoi ?
Je ne voulais pas éviter la confrontation, elle était inévitable. Qu'importe que même aujourd'hui je ne soit pas du genre à ne pas vouloir tout connaitre de quelqu'un, je n'étais plus maintenant du genre à mâcher mes mots.

Mais foncer dans le tas ne servir pas à grand chose. Je n'en serai que blessée d'avantage. Je plonge une fois encore mon regard dans le sien et repense à ce que j'ai étais depuis sa mort. Je n'étais qu'une personnage vivant sans rechercher le bonheur. C'est ainsi qu'il faut vivre, si on attend rien on ne peux être déçue. Et ce soir encore, c'était la clé de mon problème. Pourquoi chercher des questions, à quoi pourraient me servir les réponses ? Ce qui est fait est fait.

« Toshi. ... Tu tourne à quoi ? Héroïne ? Cocaïne ? Extasie ? »

Mon ton est complètement neutre. Oui, en fixant ses yeux j'ai fini par y trouver cette lueur propre à la drogue. C'est la seule question que je suis capable de formuler. La seule qui peux ouvrir un sujet de discussion sans parler directement de ce qui s'est passé et sans pour autant parler de la pluie et du beau temps. Je cherche dans mes souvenirs, mais je ne me rappelle pas avoir jamais vu Toshi avait de la drogue dans le sang. Alcool, cloque mais pas drogue. Alors quoi ? Qui me dis qu'il n'en prenait pas avant, quand on se voyait pas ? Non pas question de partir dans ce schéma là. C'est nul de tout remettre en question sous prétexte qu'on a pas de raison d'avoir confiance. Je déteste ce genre ce personne, je ne veux pas faire ça. Alors je chasse cette idée loin de mon esprit.

Au lieu de ça, je me question sur le pourquoi du comment. Pourquoi Toshi prend t-il de la drogue ? Qu'importe la colère froide mêlée à l'incompréhension qui me ronge, je ne peux m'empêcher de m'inquiéter. Comment est sa vie maintenant et que fait-il ? Avec qui vit-il ? Qui le fait rire, qui l'agace ? Je veux savoir et pourtant j'aimerai pouvoir stopper toutes les questions qui martèle ma tête. Les questions sont souvent inutiles. Les faits, seuls les faits comptes. Mais aujourd'hui, pour la première fois depuis longtemps, les faits que je peux observer ne me conviennent pas. Ils me touchent, moi qui avais réussit à tout laisser glisser sur moi. Et la douleur au fond de ma poitrine se réveille en même temps que je redécouvre ce que c'est de se questionner et de douter. C'est comme revenir à la vie après un long, très long sommeil et ça fait mal.


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