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 Kazama Keisuke | Kalyan

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Kazama Keisuke | Kalyan
« Kazama Keisuke | Kalyan »

Host Boy ;

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Kazama Keisuke | Kalyan Vide
MessageSujet: Kazama Keisuke | Kalyan   Kazama Keisuke | Kalyan EmptyMar 23 Fév - 2:04


Kazama Keizuke | Kalyan




Identité ;

    Nom : Kazama
    Prénom : Keisuke
    Pseudo : Kalyan

    Âge : 21 ans
    Date de Naissance :28 novembre 1988
    Lieu de Naissance : Iwakuni ( préfecture Yamaguchi - Japon)
    Activité : Host - Étudiant en marketing

    Sexe : M
    Taille : 1.71 m
    Poids : 58 kg
    Sexualité : Hétérosexuel

Les plus ;

    Doctrine : none
    Objet Fétiche : none
    Alcool : oui - régulier
    Tabac : oui - régulier
    Drogues : oui - occasionnellement
    Autres Précisions : QI de 183


Kazama Keisuke | Kalyan 14dejpe Kazama Keisuke | Kalyan 28s4pzs Kazama Keisuke | Kalyan Fcuzia

Relations ;

    Personnage 1 :
    Kazama Keisuke | Kalyan 2r3cfag
    - FEAT - Nana Eikura
    Erin Uehara
    Erin était en primaire et au collège avec Keisuke mais il ne l'avait jamais remarqué. Ce n'est qu'à partie du lycée qu'ils deviennent amis, meilleurs amis. Ils sont sortis ensemble durant les deux dernières années de lycée. Erin est celle qui a poussé Keisuke à continuer les recherches sur ses parents biologiques. Le garçon rompt avec elle juste avant de venir à Tokyo.
    Personnage 2 :
    Kazama Keisuke | Kalyan I35f8m
    - FEAT - Jin Akanishi
    Anzai Tomoki
    Anzai et Keisuke sont demi-frère. Mais seul Keisuke est au courant. Il a d'ailleurs décidé de devenir host dans le but de se rapprocher de son frère.



Apparence ;

    Au collège j’étais un garçon très propre sur lui, jamais un pli de travers, jamais une mèche rebelle, jamais une saleté sur le visage. J’ai vécu sans richesse toute mon enfance mais je refusais de laisser ressortir le clicher que les hommes de foi était pauvre donc sale et mal élevé.

    Maintenant que cette période est révolue, que les histoires de religions ne me touchent plus, je me suis libéré. En changeant de vie à 14 ans, j’ai tout changé. Coupe de cheveux, que je change régulièrement toujours, façon de m'habiller et également façon de parler. Je me suis laissé pousser les cheveux pendant un moment, les ramassant en queue de cheval, puis je les ai coupé, les coiffants d’une manière qu’il n’ait vraiment pas l’air coiffé mais donne un air à la fois rebelle et classe. Je suis très changeant, je n’aime pas la monotonie. Je ne suis pas le stéréotype de l’homme grand et musclé qui fait craquer toutes les femmes (enfin beaucoup des femmes, ne généralisons pas) mais depuis le lycée j’ai toujours eut beaucoup de succès. Je ne fais qu’un mètre soixante et onze ce que je n’ai jamais trouvé très grand, mais dans un pays où la plupart des gens sont plutôt petit, je ne me plains pas.

    Que dire de plus ? J’ai deux yeux, un nez, une bouche, tout est à l’appel et en forme correcte. Mes yeux sont une couleur proche de la noisette, au reflet parfois chocolat. Je préfère garder une couleur foncé pour mes cheveux, les roux trop clair ou le blond ne m’irait affreusement pas. Mon style vestimentaire dépend des gens que je vais voir dans la journée. Très classe, très propre un jour, très décontracté et branché un autre jour. Vous me verrez rarement en costume nœud papillon certes, mais rien n’est impossible. J’aime surprendre avec différent look. Si je vais voir une des rares personnes avec qui je me laisse complètement aller à être moi-même je revêts le plus souvent une tenue simple mais à la mode.

    Il m’arrive aussi de porter des lunettes. J’aime bien. J’ai en général des lentilles de contact, mais selon le style je les remplace par des lunettes, j’en ai d’ailleurs plusieurs, une bonne dizaine.

    Je porte rarement des bijoux, parfois un collier ou une chevalière. Contrairement à beaucoup de garçon de mon âge évoluant dans un univers similaire au mien, je n'ai pas les oreilles percés, ni rien d'autre d'ailleurs. Je n'aborde pas non plus de tatouage, je ne les apprécies que peu et surtout pas sur mon corps. Garder toute sa vie un même dessin ne correspond absolument pas à mes humeurs changeantes.


Psychologie ;

    Ma psychologie ? Vous avez du temps devant vous ? Non ? Bon je vais faire simple alors.

    On m’a toujours dit, dans mon enfance comme maintenant, quand il m’arrive de me perdre dans mes pensées, cette phrase : «tu réfléchis trop ! ». Me caractérise t-elle vraiment ? Je pense que oui. J’aime penser au-delà des apparences, du visible, de la logique. J’aime étendre ma pensée jusque là où vous n’auriez jamais été. Pourquoi ? C’est naturel. Ce que j’aime surtout c’est faire prendre conscience aux gens des illusions qui nous entourent, bien que la plupart du temps on me prenne plus pour un fou que pour quelqu’un de sensé, mais pourtant jamais on est venu le dire que j’avais tord. Juste que cela ne servait à rien de penser à tout ça. Mon cerveau aime penser à des choses compliqué, je n’y peux rien, si ?

    Le fait d’avoir un QI de plus de 180 a toujours fait de moi un enfant à part. Je pense que cela peut se voir aujourd’hui si on y fait attention. Je ne considère pas avoir eut une véritable enfance, je n’en veux à personne sinon à moi-même, à mon idéalisme et ma naïveté infantile. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui j’aime m’amuser comme un gamin d’une dizaine d’année. Je mélange à la fois maturité et gaminerie. Beaucoup de ceux qui me connaissent vraiment voix en moi deux personnalités. Je ne serais pas aussi catégorique, deux ne me semble pas assez. En réalité, si on voix les choses comme eux les voix, je dirais plutôt qu’à chaque nouvelle personne je me « crée » en quelque sorte une nouvelle personnalité, pour répondre plus facilement aux attentes de cette personne. Certes je le fais dans mon métier, mais aussi dans la vie de tout les jours en fonction des personnes rencontrés. Alors à vous de choisir, soit j’ai un côté d’adaptation surdéveloppé qui me permet de m’adapter à tout type de comportement, soit j’ai une personnalité multiple. Je vous préviens quand même de suite que les médecins ont penché vers la première hypothèse lors de l’examen de mon quotient intellectuel.

    En dehors de ça je ne suis ni généreux, ni compatissant, ni amicale. Non, je suis plutôt froid, distant et égoïste. Je vis seul, je suis seul, personne ne compte pour moi. Je me fais toujours passer en premier et n’hésite pas à user de manipulation pour atteindre mes objectifs. Je n’ai peur de rien et suis persuader que mon intelligence me sortira toujours d’affaire face aux cerveaux primitifs de la plupart des personnes présentes sur Terre. Je n’ai jamais trouvé d’adversaire à ma taille, je n’ai jamais eut de rivaux à ce niveau.

    Je suis également conscient de mes capacités. Je sais parfaitement que si je suis le meilleur en calcul mental il n’en sera pas de même en côte de popularité. Soyons honnête, les gens aiment les personnes idiotes, et encore plus si elles sont plus idiotes qu’elle. Les personnes trop intelligentes font peur et si en plus de l’intelligence, elles ont la beauté, alors laissez tombé, on en vient à les détester sans raison. C’est une des raisons qui fait que je ne dis pratiquement jamais que je fais partie des génies du pays. Je ne le dis pas mais ne le nie pas non plus. Une de mes qualités serait mon honnêteté ? Je dirais que tout dépend ce qu’il y a à la clef. Je serais très honnête avec mes véritables amis mais comme il se compte sur les doigts de la main, je serais plutôt une personne hypocrite ? Je vous répondrez bien que c’est mon métier qui le veut.

    La personne qui fut le plus proche de moi pendant mes années de lycée vous direz surement que je suis un enfant, un enfant qui à perdu sa lumière et qui ne fait plus confiance à personne. A vous de voir si vous voulez croire à cette version. Personnellement, elle me laisser perplexe. Mais cette personne fut la seule à me cerner complètement pendant ses 3 années de ma vie.







Autres ;

    Avatar : Kazuya Kamenashi
    Groupe : Host
    Avez-vous prit un personnage prédéfinis : Nop
    Codes : Be the one

& Vous ?

    Prénom : Émilie
    Âge : 19 ans
    Sexe : F
    Localisation :Brest/Lorient

    Possibilité de Connexion : 7j/7 en moyenne
    Nombre de mots ou lignes par Rp : honnêtement je compte pas XD
    Depuis combien de temps jouez-vous : quelques années

    Où avez-vous connu le forum : Blast
    Un avis ou une remarque à son sujet : Nice <3

    Un dernier mot : Ma fiche est la même que sur l'ancien Shin'Ya^^ Have fun <3



Dernière édition par Kazama Keisuke | Kalyan le Mer 24 Fév - 21:05, édité 2 fois
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Kazama Keisuke | Kalyan
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MessageSujet: Re: Kazama Keisuke | Kalyan   Kazama Keisuke | Kalyan EmptyMar 23 Fév - 2:04

Passé ;

    Sur mes papiers d’identité vous pourrez lire : Kazama Keisuke né à Iwakuni (préfecture Yamaguchi - Japon) le 28 novembre 1988. Un nom choisit par des religieux, un lieu et une date qui correspondent au jour où on trouva un nourrisson enroulé dans une couverture aux portes d’une église catholique. Mais qu’importe si je ne connais pas le jour de ma naissance… Je me suis toujours dis que ce genre de détails fictifs ne devait pas avoir d’importance pour moi. A près tout, en fonction de l’endroit où l’on se trouve sur le globe terrestre, l’heure et même la date peuvent changer. Naître un 28 novembre au Japon, c’est naître quel jour au Kenya ? A près tout, seul le moment, le seul partager par l’ensemble des terriens devrait compter. Une date n’est rien qu’une illusion. Je pense trop diriez vous ? On me l’a souvent reproché.

    Je ne porte pas le nom de mes géniteurs, je l’ai longtemps ignoré. Je ne sais pas si ce jour, dis de ma naissance est vrai ou non. Je ne sais pas ce que beaucoup prennent pour acquis. Comment savoir qui je suis ?

    Chapitre I Kami-sama. Croyance & idéaux.



    J’ai grandi dans un orphelinat dirigé par les religieux de l’église près de laquelle on m‘a trouvé. J’ai très vite compris que j’étais un enfant sans parents. Mais je ne les détestais pas. Je pensais réellement que s’ils m’avaient abandonnés c’est qu’ils n’avaient pas d’autre choix. Qu’ils m’aimaient quoiqu’il ait pu se passer et que ça avait été une épreuve terrible pour eux d’abandonner leur enfant.

    Déposé devant une église, j’en avais conclu que mes parents étaient peut-être chrétiens, alors j’avais suivit le chemin de Kami-sama. J’appris l’évangile et je lu la bible. J’appris à pardonner à autrui, à croire au paradis et à l’enfer, à tendre l’autre joue. Tolérance, amour de l’autre, être emble… J’appliquais tous les principes qu’on m’enseignait. Je n’étais qu’un enfant qui idéalisait le monde et surtout la religion. Je pensais que croire en Kami-sama me protégerais de tout malheurs, que par ma fidélité, il m’apporterait sa protection. Maintenant, avec le recul, je peux dire que je croyais en Kami-sama comme les autres enfants croient au père noël. Pour moi, il était celui qui apporterait des miracles dans ma vie. J’y croyais vraiment.

    A l’école primaire, ce côté marginal que je m’étais forgé en prenant pour base ma foie, avait fait de moi un garçon solitaire et effrayant. Je ne me fis pas martyrisé, les autres étaient trop effrayé pour oser approcher ce garçonnet savant déjà lire parfaitement en première année, les insultants dans une langue qu’ils ne comprenaient pas (du latin), leur affirmant qu’ils iraient tous en enfer… On me fit souvent la remarque à cette époque comme quoi je devais être posséder par un démon. J’eus même le droit pendant un moment au surnom d’ « Akuma ». Cela ne me fit rien, les mots ne m’éteignaient pas. J’étais au dessus de ça, je me sentais au dessus de tous. Car moi j’avais « Kami-sama ».

    En dehors de ce côté fanatique assez développé (qui, s’il avait perduré m’aurait conduit à coup sûr à l’asile…), je lisais pas mal d’œuvre littéraire qui n’aurait même pas du se retrouver dans les mains d’un enfant si jeune. Mais étant les seuls livres que je trouvais dans la bibliothèque de l’orphelinat, il ne me semblait pas étrange de les lire. Mes professeurs n’étaient pas du même avis, pour eux c’était « stupéfiant » que j’arrive à cet âge à lire de tel ouvrage. Ce dut être la raison qui les poussa à me faire faire des tests de quotient intellectuel. Comme si mon égo à cette époque n’était pas assez grand comme ça, on me découvrit un QI supérieur à la normal, 183, et à partir de ce moment je suis devenu le « garçon étrange surdoué ». Le fait que j’étais si étrange s’expliquait à mon intelligence différente des autres enfants, selon mes professeurs, et à partir de ce moment, ils s’inquiétèrent plus de me voir lire seul. On me fit suivre aussi des cours différents, plus complexe, que les autres écoliers. Ça ne me dérangeait pas, je trouvais ça toujours facile.

    Mon primaire fut comme ça durant toutes les années qu’elle se déroula. Je ne fis aucun ami durant ses années, mais ça ne m’attristait pas, après tout comment quelque chose qu’on ne connaît pas pourrait-il vous manquer ?

    Au collège on me mit dans la classe dite des bons élèves. Tous se battaient pour atteindre la première place, place dont je m’emparai avec grande facilité à chaque fois. Je ne voyais jamais les autres comme des rivaux, pour ça il aurait fallu que j’accepte de les mettre au même niveau que moi. Chose impossible. Eux, par contre, me voyait comme la cible à abattre. J’étais celui qu’il fallait « détrôner ». Cette haine contre moi se traduisit également par des violences physiques. Je fus victime de brimade, d’ « ijime » pour la première fois quelques mois après mon entrée au collège.
    Ce fut la raison de ma première entorse consciente aux enseignements religieux qu’on m’avait enseigné depuis mon enfance. Je refusais de devoir « tendre l’autre joue », de pardonner. J’avais compris que dans la société actuelle, réagir comme tel ferait de moi un « faible » et je refusais catégoriquement d’en devenir un. Je choisis la solution de m’inscrire au club de Judo du collège pour apprendre à me défendre par moi-même.

    Bien que je n’avais avant jamais fait l’expérience de club et donc de collectivité, je me fis vite accepter dans le club. J’étais, aussi surprenant que cela pouvait paraître, assez doué dans les relations avec autrui. Tout était une question de volonté. J’étais plutôt doué pour deviner ce que les autres attendaient de moi, et pour me modeler à l’image qu’ils souhaitaient que je devienne, tout en restant moi au fond. Je devenais celui qu’il voulait que je sois tant qu’ils étaient en face de moi. J’étais plus compétent que je ne le pensais dans l’art de la manipulation.

    Les entrainements de Judo portèrent vite leurs fruits, et à la fin de ma première année de collège, plus personne ne venait me chercher.

    Ma deuxième année commença de la même manière. Ma seule activité un temps soit peu sociale était le club de Judo. Je m’y plaisais assez et surtout, j’y était plutôt bon. Puis elle fit son entré dans ma vie, celle que j’appellerai par la suite « mon ange ». Hana était ma kohai, et surement mon contraire le plus extrême. Elle avait constamment le sourire aux lèvres et n’hésitait pas à aller vers les autres. Très sociable et très appréciée, elle était parvenue en même pas un mois à devenir une des filles les plus populaires du collège. Ce qui ne plaisait guère à tous le monde… Certaines filles, là depuis plusieurs années, estimée avoir d’avantage droit à cette attention. Mais la gentillesse et surtout la naïveté d’Hanna faisait qu’elle ne s’en rendait absolument pas compte.

    Notre première rencontre se déroula lors d’un cours de soutient scolaire. La jeune fille avait en effet des difficultés dans certaines matières et son professeur principal m’avait demandé de lui fournir de l’aide. Au début, je n’avais pas la moindre envie d’être le prof de qui que ce soit, et j’y suis allé à contrecœurs. Ce que je crois, elle avait remarqué immédiatement.

    Mais dès les premières paroles échangées avec elle, quelque chose me surpris. Je n’avais encore jamais rencontré de personne aussi « pure » qu’Hana. Elle dégageait une telle innocence que j’en fus très intriguée. Elle ne chercha jamais à me faire rentrer dans un « moule » comme toutes ses personnes que j’avais rencontré auparavant. Qui j’étais elle l’avait de suite accepté, que je sois un fanatique de la religion ne l’avait pas effrayé. Je n’étais pour elle que simplement « Keisuke-sempai ». Ni le surdoué, ni le fou, ni le garçon bizarre, j’étais juste son sempai. Je crois que c’est qui me firent m’attacher à elle au début. Mais quand on commençait à fréquenter la jeune fille, vite on ne pouvait plus se passer d’elle. Ses sourires si vrais me donnaient de la force, son rire me rendait heureux. Même si aujourd’hui il est clair que j’éprouvais plus que de l’amitié à son égard, à cette époque cela ne m’avait pas effleuré l’esprit.

    Aussi surprenant que cela pouvait paraitre aux yeux du collège entier, Hana semblait également apprécier ma présence et en dehors de ses cours particuliers, nous nous retrouvons fréquemment pour manger ou pour simplement discuter. Elle aimait que je lui explique tous les mystères du monde… Pourquoi le ciel est bleu ? Comment les oiseaux font-il pour voler ? Tous ce que j’avais appris dans des livres, je lui expliquais. Je lui parlais aussi de moi, ce que je n’avais fait avec personne d’autre. Je lui expliquai la relativité de ma date de naissance, elle en rit me disant, comme elle aimait le faire « Tu réfléchis trop Keisuke-sempai ». Et je lui répondais toujours en souriant qu’elle devait avoir raison.

    Je deviens vite, aux yeux de tous, celui qui protégeait Hana des différentes attaques de ses « rivales », bien que ça ne me soit arrivé qu’une seule fois. Le fait que je sois dans le club de Judo m’avait attiré ce nouveau rôle, que je ne rechignais aucunement à faire.

    Ce fut Hana, l’année suivante, qui m’encouragea à commencer pour la première fois des recherches sur mes véritables parents. Elle partageait mon avis naïf de parent oublié contre leur grès d’abandonner leur enfant et pensait que peut-être aujourd’hui ils aimeraient me revoir… J’entrepris alors quelques recherches dans la mesure de mon possible.

    Mais très vite quelque chose vient me distraire, mon amie semblait perdre de plus en plus de son éclat. Elle ne souriait plus comme avant, un voile semblait recouvrir son regard… Je me rendis alors compte que je ne connaissais pas grand-chose de Hana alors qu’elle, connaissait tout de moi…
    J’essayais à présent de la questionner sur elle, sur sa famille, mais elle restait fermée. Je n’avais droit qu’à un vague sourire peu encourageant. Je comprenais bien qu’elle ne souhaitait en aucun cas parler d’elle ou de ses proches. Quel que chose se passait-il chez elle ? Un divorce entre ses parents ? Avait-elle découvert quelque chose qu’elle n’aurait jamais du savoir ? Un adultère ? Une adoption … ? Je savais qu’il était dur de ne pas savoir qui sont ses véritables parents, mais je n’osais pas imaginer ce que ça pouvait être de découvrit que ceux qu’on avait toujours aimé n’était pas ceux qu’on croyait. Voir que notre vie a été battis sur un mensonge… A cette époque je n’osais imaginer quelle souffrance cela pouvait faire, je ne pensais pas en être victime, j’avais tord bien sûr, mais je l’ignorais encore.

    Le cas d’Hana n’était pas celui là. Je le découvris quelques semaines plus tard, lors d’une course que j’effectuais pour le père Kazama. Malgré le 1% de catholique du Japon, une assez grande partie de mon quartier venait tout les dimanches à l’église et j’en connaissais la plupart. Ils me saluaient tous et faillirent me faire manquer une chose importante. Heureusement pour moi, j’avais la faculté de pouvoir feindre m’intéresser complètement à une conversation alors que j’observais les alentours en attendant qu’on me laisse reprendre mon chemin. C’est là que je l’aperçu, mon ange, poussant un fauteuil roulant devant elle, avec assis un jeune homme, à vue d’œil, 16/17 ans. J’en étais tellement surpris, que j’en restai bouche bée. Alors c’était donc ça qui la préoccupé tant… Ce garçon… Qui était-il d’ailleurs ? Et comment en était-il arrivé là ? Un accident ? Une maladie ? Trop de question… Beaucoup trop de question me travaillaient au sujet de la jeune fille, et je savais pertinemment que si j’attendais de la voir au collège pour les lui poser, elle ne me répondrait pas. M’ignorant, par peur de se dévoiler, de se fier…

    Je réussis à m’échapper à vieille femme qui me racontait inlassablement chaque semaine les déboires de son garçonnets de 4 ans, et m’approchais d’Hana. En une fraction de seconde je décidai d’adopter l’attitude décontracté et amicale. Je n’allais pas aller vers elle inquiet ou avec l’air d’avoir enfin eut les réponses à ses questions. Non, j’y allais de la manière à d’un garçon qui croise sa meilleure amie en ville.

    Je l’approchai alors en faisant un signe de la main et l’appelant. Je décelai vite sur son visage une marque d’inquiétude mais je décidai de l’oublier. Je commençai rapidement en lui donnant quelque info banale donc le contenu l’échappe aujourd’hui puis fini par lui demander si je ne dérangeai pas en lançant un coup d’œil plus qu’insistant vers le garçon. Ce fut lui qui me répondit.

    Boy - « Non, bien sûr que non. Je suis toujours ravie de rencontrer des amis d’Hana. Tu ne nous présente pas ? »

    La dernière phrase était à l’intension de la jeune fille, qui rougit et bafouilla avant de m’avouer que le jeune homme devant moi était son frère ainé Hiro. Elle me présenta comme son sempai au collège. Au fond je fus un peu vexer de n’être qu’un « sempai » mais je préférai ne pas m’y attarder pour aujourd’hui. Devais-je à présent m’éclipser ? Poser trop de question pouvait être déplacé à ce moment précis. J’avais eut une réponse à mes questions, pour le reste, Hana ne devrait plus voir de raison de me cacher la vérité puisque j’en savais déjà beaucoup. Je choisis donc de les laisser, prétextant devoir me dépêcher pour effectuer ma course pour le père Kazama.

    Plus tard en questionnant la jeune fille j’appris donc que Hiro était atteinte d’une grave maladie génétique, que petit il avait eut beaucoup de problème mais avait retrouvé la santé au début de l’adolescence. Tous dans la famille de la jeune fille pensait que c’était fini, mais il y a quelque mois, il eut une rechute, le rendant à nouveau très malade. Son état s’était vraiment dégradé, actuellement il semblait reprendre des forces, ce qui rassurait un peu la jeune fille. Alors que j’écoutai patiemment son histoire, je ne pus ne pas remarquer ses lèvres tremblantes et sa voix peu assurée. Elle était très attachée à son frère.

    J’essayais alors de la rassurer du mieux que je pouvais. Je pris la décision de l’aider à surmonter ça. Je fis des recherches sur la maladie pour en savoir plus et appris qu’il ne touchait que les garçons, j’avoue avoir été soulagé de savoir qu’Hana ne pourrait jamais en être atteinte sauf cas extrêmement rare qui serait du à une mutation d’un de ses chromosomes.

    Tout les dimanches après-midi j’allais avec Hana et son frère, les jours de beau temps nous nous baladions, les autres sont jouions aux jeux vidéos, aux jeux de société… Les mauvais jours, quand Hiro devait être hospitalisé, j’allais avec Hana. Je ne pouvais me résoudre à la laisser seule. Je priais tout les soirs pour que son frère trouve la paix qu’il méritait. C’était ce qu’on m’avait appris. Je ne demander pas son rétablissement car je savais bien que les miracles ne pouvait être commandé ainsi, j’espérais qu’on lui offre la paix, guérisons ou paradis… Cela dura deux mois.
    C’était le 7 juin de ma dernière année de collège, j’étais en cours quand ça se passa je n’appris que plus tard comment ça c’était réellement passé. Hiro avait fait une chute en essayant de marcher à nouveau chez lui, au bout de trois pas il avait apparemment dévalé les escaliers, une chute grave qui l’avait directement amenée à l’hôpital. Son père en voyage et sa mère assez fragile psychologiquement à cause de la maladie de son fils, on demanda à ce qu’Hana soit près de son frère. Cela aurait bien pu être ses derniers instants de vie. On la prévient donc au collège et elle fut autoriser à quitter sa salle de court. Si j’avais su à ce moment là, j’aurais immédiatement demandé à l’accompagnée, mais nous étions d’année différente donc de classe différente…

    Sur le chemin qui menait à l’hôpital, quelques kilomètres, avec la circulation mieux valait y aller à pied, Hana devait courir, c’est ce qu’ils m’ont dit, elle devait être pressée de retrouver son frère, je n’en doutais pas… Elle l’aimait tellement, l’idée qu’il puisse disparaitre devait la terrorisée et je n’étais pas à ses côtés pour la rassurer… Elle courrait, elle n’aurait pas du. Au niveau d’un passage piéton, elle ne remarqua pas dans sa course que le feu était passé au rouge pour les piétons et fonça sans peur sur la route, elle était pressée, elle ne pourrait pas se pardonner de ne pas avoir était là au moment où il fermerait les yeux une dernière fois, où d’avoir manqué de l’encourager convenablement pour qu’il les ré-ouvre… Il fallait à tout pris qu’elle arrive vite à l’hôpital… C’était également le cas d’Odagiri Hayato, homme de la quarantaine qui se rendait au chevet de sa mère mourante, il roulait un peu trop vite pour rejoindre la vieille femme qui l’avait mis au monde pour lui adresser un dernier au revoir. Il ne vit pas cette jeune fille qui se précipita sur la route alors que le feu pour les voitures venait de passer au vert 100 mètres avant son arrivé. Il n’aperçu l’enfant que lorsqu’elle percuta de plein fouet son pare-brise. Il cru d’abord qu’il avait halluciné, la fatigue surement, cela devait être un oiseau, un truc du genre… Il s’arrêta tout de même pour vérifier. A peine sorti de sa voiture, un peu paniqué tout de même, il entendit des cris de passant autour de lui… Il n’avait pas rêvé ?! Il se retourna et aperçu la jeune fille en sang étendu sur le sol à quelque mètres du passage piéton… Il s’approcha d’elle paniqué… Elle ne bougeait plus… Il appela de suite les secours, il était paniqué.

    On vient me chercher une heure plus tard, sa famille savait, depuis que j’étais au courant pour Hiro, que j’étais très proche de leur fille. On m’apprit qu’elle était à l’hôpital, qu’elle était en vie mais qu’elle ne pourrait pas s’en remettre. Elle était maintenant en vie artificiellement le temps que sa famille lui fasse ses adieux… Je m’y rendis, on m’y amena plutôt, hors de question de refaire deux fois la même erreur, je n’avais pas totalement réalisé ce qui c’était passé… Hana ? A l’hôpital ? Pourquoi donc ? Ne confondaient-ils pas avec Hiro ? Peut-être avaient-ils mal compris ? Oui, surement.

    Lorsque j’arrivai là bas, on me conduit à sa chambre, je retrouvai ses parents en pleur mais alors que je m’attendais finalement à la voir à leur côté, j'aperçue Hiro, dans son fauteuil, totalement écroulé. Ce n’était pas une erreur alors ….. ? Je n’en fus certain que lorsque je m’approchai d’elle dans son lit, entouré de nombreux fils dont j’aurais pu vous dire l’utilité. Je savais rien qu’en la voyant qu’elle ne se réveillerait jamais. Elle n’était plus là… Son corps était certes encore en vie mais son âme était déjà loin… Je m’écroulai. Je ne me souviens plus très bien ce qui se passa après. Entre larme et colère, je ne savais quoi choisir. J’étais anéanti. Je venais de perdre la seule personne qui comptait pour moi. Je ne pouvais croire que c’était la réalité. Je du perdre conscience car je ne me rappelle que mettre réveillé dans un lit peu après.

    Les jours qui suivirent fut ceux de l’annonce au collège et de l’enterrement. On m’accepta à côté de la famille, malgré sa grande popularité et ses nombreux amis, il s’avérait qu’e réalité j’étais son seul véritable ami. Tous étaient plus des « camarades » que des amis. Je passai ses jours tels un zombi. Je ne réagissais à rien.

    Ma tristesse se transformait peu à peu en haine… On m’avait pris mon ange, on m’avait pris la personne que j’aimais le plus, on avait pris à cette terre l’être le plus innocent et pure que je connaissais… Pourquoi ?

    Quelque chose se brisait en moi. Une haine envers celui que je priais chaque soir se créa… Comment avait-il pu rappeler auprès de lui cet ange ? Elle avait encore tellement à vivre, à apprendre… Je l’aurais protégé de toute perversité humaine pour qu’elle reste aussi pure qu’elle était. Je l’aurais toujours protégé alors pourquoi me l’enlever ? Je ne concevais pas qu’on puisse faire ça.

    Depuis tout petit j’avais adoré, aimé, vénéré celui qu’on disait avoir créé l’humanité. Je n’avais jamais remis sa parole en doute jusqu’à maintenant. Alors pourquoi faire ça ? Pourquoi priver Hana de la vie ? Je ne voyais qu’une seule solution. Il n’existait pas. Tout prenait forme dans ma tête, tout devenait clair, tout s’expliquer. Des livres de science à l’encontre des croyances à la mort injuste d’Hana. Je compris. Il n’y avait pas de place dans la foi. Pour moi, il n’y avait plus de place pour des croyances aussi futile...

    Dès que je compris que je ne pourrais plus jamais croire en un « Kami-sama », je pris la décision de quitter l’orphelinat, de ne plus jamais revoir le père Kazama que je pensais coupable de m’avoir menti toute ma vie. Il avait battit ma vie sur le mensonge de la foi. Je l’en prenais pour responsable, même si je savais que lui y croyait vraiment. En partant, je pris tout mes livres rangés dans ma chambre, les mis en tas avant d’y mettre le feu. Une diversion alors que je prenais la fuite.
    Je ne savais pas du tout où aller, ni ce que j’allais faire à présent… Je n’avais pas encore fini le collège… Ma décision s’arrêta sur la ville de Shimonoseki. Une grande ville où je ne connaitrai personne. Rien de mieux pour passer inaperçu.

    Dès mon arrivé, je réussis, grâce à mes faibles économies, à me trouver un endroit où loger. Très vite je prends la décision de ne pas retourner au collège mais de passer tout de même les examens d’entrée au lycée, à l’aide de quelques papiers contrefait, c’est une chose aisée que je réussis. L’examen n’est qu’une formalité que je réussis à merveille en étant major de ma promo pour le lycée le plus côté de la ville.

    Pendant les mois séparant mon arrivé et mon entré au lycée je partageai mon temps entre divers emploi à mi-temps. Je réussis à me trouver un endroit fixe où vivre et pris la décision de m’éloigner le plus possible du Kazama Keisuke que connaissaient les gens d’Iwakuni. Je changeai de façon de m’habiller, de coiffure, de look… Je n’étais plus l’enfant propre sur lui, j’étais un adolescent de toute part. Et je comptais bien sur ma nouvelle vie ici pour m’affirmer complètement comme tel.

    Chapitre II Reality. Popularité & Séduction.

    Ma Nouvelle vie commença réellement lors de mon entré au collège. J’avais, sans surprise, obtenu les meilleures notes aux examens d’admissions, il me revenait alors l’honneur de faire un discours devant toutes les premières années.

    Me - « Salut ! Apparemment c’est à moi que revient la corvée du discours, ce sera bref. Notre première année de lycée commence aujourd’hui et je n’espère qu’une seule chose, qu’on va passer ses trois prochaines années à s’ECLATER !! »

    Les autres élèves m’acclamèrent, ce qui ne fut pas vraiment le cas des professeurs qui au contraire eurent très vite une très mauvaise image de moi. Qu’importe, ils ne pouvaient strictement rien dire si je continuai à avoir les meilleurs notes de tout le lycée, ce qui était le cas et ceci sans fournir le moindre effort. Oui, je sais, la nature est injuste.

    Ce discours, bien que très cour, me permis de devenir très vite un des garçons les plus populaires des premières années. J’avais changé de look, ce qui aidait plutôt. Fini la coiffure de premier de la classe, l’uniforme bien repassé et toujours impeccable… Mes cheveux étaient à présent assez long pour rendre fou de rage le corps enseignant et mon uniforme n’était jamais aux normes. Et autre chose assez surprenante, outre le fait que le côté « rebelle » que j’avais décidé d’adopter me rendait populaire, pas mal de fille me trouvait apparemment assez « canon ». Autre corde à mon arc dont j’appris très vite à m’en servir.

    Bien évidemment, le fait de n’être qu’un pauvre première année et d’avoir déjà une telle côte de popularité ne pouvait plaire à tout le monde, particulièrement les dernières années. Dès les premières semaines, certain « gros bras » de troisième année étaient venus me trouver pour me faire bien comprendre leur « façon » de voir les choses. Malheureusement pour eux, personne ne les avaient prévenu de mon niveau en art martiaux qui avait bien considérablement augmenté depuis mon premier cours au collège. Je n’eus donc aucune difficulté à les mettre KO.
    Ma réputation était faite. Les garçons me craignaient, m’adulaient ou voulaient faire parti de ma « bande ». Les filles fantasmaient sur moi, m’adulant aussi. Il restait bien évidemment toujours quelques personnes qui ne m’aimaient pas, mais bon on ne peut pas plaire à tous le monde et honnêtement, ce n’était pas là le but que je mettais donné.

    Peu de temps après la rentrée scolaire, je fis une drôle de rencontre. J’étais entouré de mes nouveaux amis, discutant de tout de rien – nouvelle chose pour moi qui me plaisait assez, les futilités de la vie n’étaient pas si déplaisantes que je l’avais toujours imaginé – quand une fille m’interpella.

    Girl - « Keisuke-kun ? »

    La première chose qui me dérouta fut la façon dont elle m’appela, c’était plutôt familier comme appellation, et personne n’avait pris le risque d’oser le faire au lycée. Je me retournai alors vers la demoiselle en question. Elle était plutôt grande, ma taille. Elle avait des cheveux courts dans une coupe un peu « garçonne » qui lui allait bien. Son visage ne m’était pas familier mais elle, semblait me connaitre.

    Girl - « C’est bien toi ! Je n’étais pas totalement sûre, tu as… tellement changé ! »

    J’eus un mouvement de recul. Comment cette fille pouvait me connaître ? Enfin surtout comment pouvait-elle connaître le Keisuke d’avant ? Je le pris doucement par le bras pour l’emmener à l’écart. Je n’avais pas forcement envie que mon « ancien » moi devienne public. J’avais décidé de l’enterrer, et il était hors de question qu’elle vienne se mettre en travers de mon chemin.

    Me - « On se connaît ? »

    Elle eut une grimace, comme si je l’avais offensée. Elle me regarda fixement pendant quelques secondes avant de soupirer plutôt bruyamment.

    Girl - « J’étais dans ta classe en primaire et au collège ! »

    J’ouvris grands les yeux, surpris. Et assez mal à l’aise, soyons honnête, je ne l’avais jamais remarquée. Pouvait-on vraiment m’en vouloir ? Avant j’étais… différent.

    Me - « Désolé, je ne prêtais pas trop attention aux gens avant. »

    Elle me sourit, me faisant comprendre que ce n’était pas grave, elle m’apprit que ces parents avaient décidé de déménager ici et que c’était donc la raison de son arrivé dans ce collège.

    Girl - « Au fait ! Je suis bête, tu ne dois pas le savoir. Je m’appelle Erin Uehara. Promis je dirai rien sur ton changement plutôt radical ! »

    Erin était une personne pleine de vie et qui avait toujours le sourire aux lèvres. Elle était également très bavarde mais savait pourtant très bien garder un secret. A partir de ce moment là, elle commença à rester à mes côtés, ça ne me dérangeai pas, elle était sympa. Au début des rumeurs coururent à notre sujet, lancée surement pas des filles jalouses, telle que Erin était ma petite amie et qu’elle me faisait chanter avec « mon passé trouble » pour que je reste avec elle. Des rumeurs que je démentis officiellement un jour où un groupe de fille s’en prirent à mon amie.

    Me - « Erin et moi sommes amis. Ni plus, ni moins. Et il n’y a aucun chantage ou aucune menace entre nous. Allez, cessez de croire ces absurdités. »

    Après ça notre relation amicale était claire aux yeux de tous, y compris aux yeux de la jeune fille. Qui me pris à part peu de temps après.

    Erin – « Alors nous sommes amis ? »
    Me – « Bien sûr… Tu imaginais quoi ? »
    Erin – « J’imaginais rien Key’. Je trouve juste que tu as bien changé depuis le collège. C’est… Cool ! »

    Elle sourit. Sourire que je lui rendis en acquiesçant. Oui, c’était bien plus « cool » de vivre ainsi.

    La première année de lycée n’eut guère eut plus d’évènement marque que ça. Si ce n’est peut-être en fin d’année quand je suis sortie avec LA fille la plus populaire du lycée. Une troisième année qui faisait fantasmer un grand nombre de garçon et à qui, apparemment, je plaisais beaucoup.

    Friend – « Key’ ! Sérieux tu sors avec Sakae ? Sans dec’ ? »
    Me – « Ouais… C’est sympa. »
    Friend – « Sympa ? Tu te fou de moi ? C’est énorme ! Sakae ! Cette fille est tout simplement … Voilà quoi ! »
    Erin – « Mouais, c’est qu’une fille superficielle. »
    Friend – « Come on Erin ! Tu peux pas ne pas dire qu’elle est franchement canon ? »
    Erin – « Heu… Non ! Tu vois c’est pas tellement mon genre, en général je les préfère grand et avec moins de poitrine.»

    Cette discussion partie ensuite dans un fou rire. Erin était devenu un membre à part entière de ce qu’on appelait au lycée « ma bande ». Elle y était la seule fille en dehors des allez-venues des différentes petites amies des garçons de la bande mais elle ne s’en plaignait pas trop. Non en fait elle aimait ce statut privilégié.

    Sakae et moi cela ne dura que trois mois, jusqu’à la remise des diplômes. La jeune fille était prise dans l’université du coin mais je n’avais pas envie de m’engager dans une quelconque relation sérieuse, ce que je cherchais c’était m’amuser point.


    La deuxième année de lycée fut un peu différente. Entre Erin et moi les choses changeaient un peu, plus rapidement de son côté que du mien pour dire vrai. Je compris que ces sentiments à mon égard évoluaient bien avant de me rendre compte que je pouvais les partager.

    Me – « Hey ! Soshi, des filles de la 3B m’ont parlé d’un gokon ? Ça te tente ? »
    Soshi – « Of course mec ! Les filles de la 3B sont canon en plus ! J’ai hâte d’y être ! Erin vient ? »
    Me – « Les gokon c’est pas son truc, je la vois mal y aller. »
    Soshi – « Peut-être mais si tu y vas, je parie qu’elle voudra venir ! »
    Me – « Quel rapport ? »
    Soshi – « Come on Key’ ! T’as beau avoir un QI super élevé t’es même pas capable de voir qu’elle craque complètement sur toi ! »
    Me – « Hein ? N’importe quoi Soshi ! »

    J’avais du mal à croire les paroles de Soshi, Erin n’était à l’époque pour moi qu’une amie et rien de plus. Je n’avais d’ailleurs jamais essayé de l’imaginer autrement que comme telle. Et je comptais bien montrer à Soshi que ce n’était que son imagination débordante.

    Me – « Erin ! On va à un gokon avec les potes ce soir. Tu veux venir ? Je demande par politesse, te sens pas obl… »
    Erin – « Je viens ! »
    Me – « Ah heu… Ok cool ! … Tu vas peut-être enfin te trouver un mec ! »
    Erin – « Hé ! C’est quoi ce « enfin » ? Et puis si les mecs sont tous de votre niveau ça risque pas… M’enfin, l’espoir fait vivre hein ? »
    Me – « Parfaitement ! Espère trouver quelqu’un te supportant. »

    Finalement, ça avait fini comme à l’accoutumé. Elle me frappa le bras puis on partie dans un fou rire… Soshi devait se tromper, il n’y avait aucune chance qu’Erin craque pour moi. Mais devais-je en être content ?


    Ce soir là je ne pus m’empêcher de garder un œil sur Erin, pour être honnête je ne l’ai pas quitté des yeux. C’était amusant de voir à quel point elle pouvait se démarquer des autres. Elle n’était ni super maquillée, ni super bien coiffée, elle avait son habituelle coiffure garçonne… Elle était elle. Les autres filles avaient beau essayé de se rapprocher de moi, ce soir là je n’étais vraiment pas d’humeur à flirter… Pour une raison que je ne connaissais pas d’ailleurs. Tout ça c’était la faute à Soshi et ses idées saugrenues…

    A la fin de la soirée, nous nous séparâmes par groupes de deux, un garçon une fille. Je me retrouvai avec Erin.

    Me – « Alors, aucun n’était assez bien pour toi ? »
    Erin – « Puah ! Ca me déchire de dire ça mais ce sont tous des crétins, pire que vous ! T’as pas vu quand l’autre il a essayé de faire sortir son soda par le nez ? (Je fis non de la tête) Mon dieu, un crétin ! Et toi ? Aucune de ses filles écervelées n’était à ton goût ? »
    Me – « Hum, non. J’avais autre chose en tête… (Devant son air interrogateur, je continu). C’est Soshi, il m’a raconté des conneries t’à l’heure et ça m’a perturbé toute la soirée. A tous les coups c’était pour pas que je lui fasse de la concurrence ! »
    Erin – « Il t’a raconté quoi ? »

    Arf…

    Me – « Oh… des trucs idiots, tu le connais… (Mais devant son regard insistant, je flanchai) Bon okay, il m’a dit un truc comme quoi tu craquerais pour moi… Tu vois c’est complètement impossible. C’est qu’un crétin. »

    Je souris, secouant la tête, montrant que je ne croyais pas le moindre mot de ce qu’avait pu dire Soshi bien que cela m’avait complètement obnubilé pendant toute la soirée. J’étais certain que nous allions en rire et nous moquer des idées bizarres que pouvait avoir notre ami commun. Mais le visage de la jeune femme ne me rendit pas mon sourire. Elle me regarda intensément avant enfin de laisser un sourire triste apparaitre.

    Erin – « Impossible hein ? »

    Je fronçai les sourcils, je ne m’attendais pas à cette réaction. Que voulait-elle dire ? Ou voulait-elle en venir ? Ça ne l’était pas ?

    Me – « Ben… Heu… Bah on est amis… Alors… »
    Erin – « Et si c’était vrai ? Si ce qu’il t’avait raconté était la vérité ? »

    Je la regardai sans bouger, sans comprendre. Ou plutôt je ne voulais pas comprendre… Ma tête était vide. C’était un comble pour quelqu’un qui d’habitude penser à cent à l’heure.

    Me – « C’est le cas ? »

    C’était si étrange d’imaginer qu’Erin, que je considérais comme ma meilleure amie puisse… Je n’arrivais même pas à le formuler. Mais elle hocha la tête. Elle l’hocha de haut en bas. Elle hocha la tête pour me dire que oui, oui c’était le cas, oui tous ce que m’avait raconté Soshi étaient vrai… Oui.

    Je ne savais quoi dire. Je savais quoi dire quand une fille me demandait de sortir avec elle et que je ne voulais pas. Je savais quoi dire à une fille avec qui je voulais sortir, je savais comment le lui demander et comment la faire craquer comme je savais comment les rembarrer en douceur, faignant le garçon qui n’est pas prêt à se lancer dans une nouvelle relation. Je savais quoi dire. Alors pourquoi là aucun mot ne venait ? Parce qu’Erin n’était pas n’importe quelle autre fille. C’était Erin. Et ça voulait dire quelque chose pour moi.

    Après un moment de silence, ce fut elle qui prit la parole. J’aurais voulu trouver quelque chose à dire mais rien n’était venu…

    Erin – « Laisse tomber Key’, oubli… »

    Elle continua toute seule son chemin, me laissant planter sur place. Je mis un moment à réagir, mais quand je m’aperçu qu’elle était partie, je couru après elle, l’attrapant par le bras.

    Me – « Erin, attend ! »

    Sauf que je ne savais toujours pas quoi lui dire. J’étais censé faire quoi ? Je n’en avais pas la moindre idée. Pour la première fois dans ma vie j’étais dans le noir. Je ne savais pas dans quelle direction aller… Quand elle se rendit compte que je ne comptais rien ajouter, elle me sourit tristement.

    Erin – « C’est pas grave Keisuke. »

    Puis elle dégagea son bras et pris le chemin de chez elle, elle disparu de mon champ de vision en silence. Je la regardai s’éloigner sans rien faire. Je me maudissais intérieurement pour ça mais je ne trouvais pas de réponse à lui donner. Je fis donc de même et regagnai mon appartement. Je ne dormis pas de la nuit, repensant encore et encore à ce que je devais faire. Question qui resta pourtant sans réponse.

    Le lendemain au lycée, j’espérais naïvement que cette histoire serait oubliée, mais évidemment ce n’était pas le cas. Je n’avais pas oublié et Erin non plus. Elle m’évitait, détournant son regard quand le mien le croisait, à moins que ce soit moi qui le détournais ?

    Me – « Thank you Soshi ! Maintenant Erin ne m’adresse même plus la parole. »
    Soshi – « Quoi ? Qu’est ce que j’ai fait ? Je t’ai uniquement dit la vérité, ce que tout le monde avait remarqué sauf toi je te signale ! »

    Il avait raison, je le savais bien mais j’étais trop orgueilleux pour l’admettre. Cela continua pendant une semaine. Nous ne nous parlions pas, nous nous évitions… C’était de loin le pire de ce qui pouvait se passer et je ne l’avais même pas repoussée !

    Soshi – « Mais elle l’a pris comme tel ! Attend Mec, elle t’admet qu’elle craque pour toi et toi qu’est-ce que tu fais tu restes planter là sans rien dire ?! Ça semble plutôt clair, non ? »

    Mais au contraire… C’était tout sauf clair… Je ne voulais pas la repousser… Mais qu’est ce que je voulais au juste ?

    Me – « Il faut que je lui parle… »
    Soshi – « Ouep ! Et pas qu’un peu ! Faut que tu arranges les choses car c’est franchement chiant de vous voir tout les deux déprimer dans votre coin ! »

    Si on pouvait bien donner à Soshi une qualité c’était sa franchise… Il l’était même trop, franc. Mais bon il avait raison. Je déprimais depuis ce soir là. Je détestais ne pas avoir Erin à mes côtés. Je voulais qu’elle soit près de moi. J’avais besoin d’elle…

    Me – « On peut parler ? S’il te plait ? »
    Erin –« Okay… »

    Je l’amenai sur le toit de l’école. Endroits où j’étais sûr que nous serions en paix. Le toit était un endroit où il était normalement interdit d’aller mais dont nous avions volé les clefs dans le bureau des profs l’année dernière…

    Je pris une inspiration avant de me décider à prendre la parole, je devais peser mes mots pour ne pas la blesser, car elle m’était précieuse… Vraiment précieuse…

    Me – « Erin, écoute… Je ne sais pas ce que tu as cru que je voulais dire l’autre soir mais… Crois-moi, il n’y avait rien à comprendre. Je ne savais pas quoi dire car je ne m’y attendais vraiment pas. Je pensais… Qu’on était juste amis… »
    Erin « Keisuke, c’est bon c’est pas grave… »
    Me – « Laisse-moi finir ! Ce que je veux dire c’est que je pensais qu’on était juste ami, qu’il n’était pas possible qu’il en soit autrement et… Quand tu m’as dis que… »

    Ça recommençait… Je ne trouvais plus mes mots. Je pris une nouvelle inspiration. Je lui devais d’être clair.

    Me – « Ce que je veux dire c’est que… J’ai réfléchis et… Oh et puis tant pis ! »

    J’en avais assez de chercher mes mots, je m’approchais d’elle et l’attrapai d’une main par la taille, mettant mon autre main sur sa joue et je l’embrassais. Oui, j’avais réalisé qu’elle comptait vraiment pour moi. Elle était celle à qui je pouvais me confier, parler de tout, et elle ne me jugeait pas. Je ne voulais pas la perdre, j’avais besoin d’elle, tellement besoin d’elle.

    C’est ainsi que nous avons commencé à sortir ensemble. Ce ne fut pas une grande surprise pour le reste des gens que nous côtoyons. Apparemment, ce n’était qu’une question de temps avant que je me décide à enfin ouvrir les yeux. Soit ! Être avec Erin valait bien le coup que je supporte sans broncher les railleries de mes amis.

    Notre deuxième année de lycée continua et se termina tranquillement, Erin et moi toujours ensemble. Nous étions devenus assez rapidement LE couple du lycée. Ce qui était assez amusant.

    Puis la troisième année commença. La dernière du lycée, celle qui rimait avec examen d’entré à l’université. Bien sûr, je ne m’en faisais pas vraiment, pas du tout même. Mais Erin réagissait autrement. Elle voulait être prise dans une bonne fac et devait travailler pour. S’il y avait bien une chose qui l’exaspérait chez moi, c’était que j’étais constamment le premier aux examens blancs sans rien faire. Alors pour me faire pardonner, je lui avais proposé de l’aider à travailler ses examens. Pour cela elle venait chez moi tout les soirs après les cours et bien que plus d’une fois j’eus envie de faire autre chose que travailler, Erin était sérieuse et ne délogeait pas de ma table de salon et de ses bouquins, à mon grand désespoir.

    Mais, j’arrivais tout de même parfois à lui sortir la tête des bouquins, quand elle en avait marre d’ingurgiter des tonnes et des tonnes d’informations, nous discutions, de tout de rien, d’elle de moi…

    Erin – « Tu n’as jamais eut envie de savoir qui était tes parents biologiques ? »

    C’était un autre soir qu’elle passait chez moi, je ne sais pas comment cette histoire était venu sur le tapis, mais elle était belle et bien là… Moi, mes parents, mon abandon (qu’elle préférait appeler « adoption »).

    Me –« J’y ai déjà pensé… »
    Erin – « Et ? »
    Me –« Je n’ai pas été jusqu’au bout… Je sais pas… Je crois que j’ai peur de ce que je peux découvrir… J’ai cru tellement de choses quand j’étais gamin qui ce sont avérés fausses que… Je sais pas… J’ai comme le pressentiment que savoir qui sont mes parents ne serait pas forcement une bonne chose… »
    Erin – « Je pense que tu devrais… Je sais ce ne sont pas mes affaires mais… »

    Je secouais la tête négativement, puis l’attirant vers moi j’enfouillai ma tête dans son cou.

    Me –« N’est pas peur de me dire ce que tu penses, c’est important pour moi… »

    Par la suite, j’entrepris de faire des recherches sur mes parents biologiques. Mais autant dire que ce n’était pas une chose aisée… Il n’y avait pratiquement aucune donnée sur l’abandon d’un nourrisson le jour de ma « prétendu » naissance. Mais en cherchant partout autour de moi je finis par trouver petit à petit des donnés pouvant correspondre. Erin était constamment dernière moi dans mes recherches, à m’encourager pendant que je l’encourageais dans ses révisions.

    Malgré tout cela n’avançait que très très doucement. J’en étais fatigué. Mais je continuai et préserverai. Bizarrement, j’avais l’impression de faire ça plus pour Erin que pour moi. Voulais-je vraiment savoir qui étaient mes parents ? Et si je tombais sur quelque chose qui ne me plaisait pas ?

    Erin – « Au moins tu sauras. C’est mieux que de rester dans l’ignorance, non ? »

    Elle avait raison et je le savais. C’est ce qui me poussa à continuer. Je finis par avoir une piste. Je pensai avoir trouvé l’hôpital dans lequel j’aurai pu naître, et une infirmière avait bien voulu me passer la liste des naissances le jour de ma naissance et les jours précédant ma venue au monde. J’avais contacté les différentes familles, me faisant passé pour le personnel de l’hôpital qui après une mauvaise manœuvre informatique devait reprendre contact avec toutes les familles pour obtenir certaines informations. Je faisais ensuite celui qui s’intéresse au « bébé » et à ce qu’il est devenu…

    Puis il eut cette femme, Atsuko Suzuki. Une femme venue accouchée seule, aucune famille n’était venu la voir… Peut-être… Peut-être que c’était elle ma… ma mère. Je n’avais pas réussit à la joindre donc j’avais mis de côté son numéro de téléphone et avait continué d’appeler toutes les autres familles puis il ne me resta qu’elle. Elle avait changé de numéro entre temps, je décidai alors de me rendre à l’adresse qu’elle avait indiqué espérant qu’elle y réside encore ou que quelqu’un sache où j’aurai pu la trouver.

    Je m’y suis rendu sans Erin, préférant y aller seul. Là bas, à l’adresse où elle avait résidait à l’époque, je ne trouvai qu’une maison en ruine. J’interrogeais les voisins, ils me dirent tous de me rendre chez une vieille femme à l’entré du village qui connaissait bien Atsuko. Ce que je fis. Cette vieille femme m’appris qu’en effet, Atsuko avait eut un enfant et qu’elle l’avait abandonné. Elle m’apprit aussi qu’Atsuko était décédée plusieurs années auparavant d’une overdose. Cette femme était une droguée qui avait eut une aventure avec le mauvais homme. Mais ce n’était pas quelqu’un de foncièrement mauvais, juste une gamine qui ne savait pas ce qu’elle faisait. La vieille femme m’appris qu’Atsuko avait à peu près mon âge quand elle tomba enceinte. Le père, il disparu. Il ne donna plus signe de vie. Atsuko replongea dans la drogue malgré sa grossesse. Ce fut la vieille femme qui l’empêcha de continuer et qui réussit à la maintenir clean le temps de sa grossesse. Mais cette « gamine » était incapable de s’occuper d’un enfant et elle l’abandonna le jour de sa naissance devant une institution religieuse parce qu’elle savait que l’enfant serait vite trouvé là et qu’il aurait peut-être droit à une meilleure vie qu’elle. Plus la vieille femme me racontait la vie de cette Atsuko, plus ça me semblait évident. C’était ma mère. Cette Atsuko était cette qui m’avait donné la vie.

    La vieille femme me le confirma quand elle me donna le nom de l’institution religieuse devant laquelle Atsuko avait dit avoir laissé le bébé, c’était bien celle où j’avais grandi.

    Me –« Connaissez-vous le nom du père de l’enfant ? »

    La vieille femme eut un regard triste avant de hocher la tête positivement. Elle m’affirma qu’elle ne l’avait jamais aimé. Et que c’était certainement lui la cause de la mort d’Atsuko, indirectement mais de sa faute quand même… Il s’appelle…

    Old Lady – « Genjiro Kuro.»

    Je l’avais. J’avais le nom de mon père… Mais apparemment c’était un vrai connard… Avais-je vraiment envie d’en savoir plus ? Pas sûr.
    De retour en ville, je racontais tout à Erin. Elle aussi était assez perplexe sur l’idée de devoir faire plus de recherche ou pas sur mon père… Alors je décidai de mettre ça de côté, au moins jusqu’à la fin du lycée. C’est-à-dire qu’il nous restait quatre mois.

    Le « train-train » quotidien repris. C’est-à-dire Erin venant étudier chez moi et moi essayant tantôt de l’aider, tantôt de la distraire… Puis un soir où j’étais dans une période sérieuse, voulant l’aider à travailler correctement, me prenant peut-être trop au sérieux, elle me taquina…

    Erin – « C’est que tu en connais des choses Keisuke-sempaï. »

    Bizarrement cela raviva une douleur que je pensais avoir oublié, « Keisuke-sempaï », une seule personne ne m’avait jamais appelé ainsi et cette personne c’était…

    Erin – « Elle te manque n’est-ce pas ? »

    Je regardai Erin surpris. Elle avait compris ?

    Erin – « Hana… »

    J’hochai la tête. Oui elle me manquait, oui… J’avais un nœud dans mon ventre quand je pensais à elle, ma gorge se nouait également… Erin s’approcha de moi et me prit dans ses bras. S’excusant de la gaffe qu’elle avait faite. Elle savait très bien qui avait été Hana pour moi et elle l’acceptait. Je la serrais également dans mes bras, respirant son odeur qui avait pour faculté de me calmer.

    Le reste de l’année passa plutôt rapidement, j’avais pris la décision, avec le soutient de mes profs, de tenter Todaï, la plus grand université du Japon. Erin faisait de même mais avec beaucoup moins d’espoir. Nous profitions de tous les moments ensemble, conscient que nous pourrions être séparé l’année suivante.

    Puis les résultats arrivèrent, j’étais pris à Todaï dans le département que je voulais, Erin elle ne l’était pas. Elle était pris dans l’université de notre ville mais dans aucune où elle avait tenté à Tokyo, là où je me rendais.

    Puis, je ne sais pas pourquoi je choisis ce moment là, mais je décidai de faire quelque rechercher avec le nom Tomoki sur le net. J’eus très peu de réponse pour une personne assez âgée pour être mon père mais j’en eus quelques indices comme quoi Tokyo était la destination idéale. J’eus aussi des indices sur le milieu dans lequel il trainait. C’était tous sauf fréquentable, mais je n’avais pas peur de ça. Par contre si je venais à me mêler à ces milieux il y avait une chose que je devais faire à tout pris, car elle pourrait être un « point faible ». Cette chose, je décidai de le faire le jour de la remise des diplômes, le jour de mon départ en fait.

    Me –« Erin, il faut que je te parle. »

    J’amenai la jeune femme dans un endroit privé. Je savais ce que j’avais à faire et je le ferai. Je n’avais pas trop le choix, je ne pouvais pas avoir d’attache, je ne devais pas avoir d’attache.

    Me –« Ecoute, je pense qu’on devrait se séparer. Tu comprends moi à Tokyo, toi ici, ça serait pas facile, invivable même. C’est mieux ainsi, comme ça on pourra faire de nouvelle rencontre, de nouvelle expérience. Une relation longue distance ça ferait que nous empoisonner. Tu comprends ? »

    Mes mots étaient durs et choisit pour l’être. Je voulais qu’elle n’ait plus envie de me voir, quitte à ce qu’elle me déteste. Je parti sans attendre de réponse, juste en croisant son regard surpris et consterné une dernière fois. Dans un murmure qu’elle n’entendit pas je lui dis au-revoir et pris la direction de la gare la plus proche. Prochaine destination : TOKYO !


    Chapitre III Tokyo. Débauche & Tentation.

    Mon arrivé à Tokyo sonna le retour de ma solitude. Ce fut tout d’abord étrange de me retrouver dans ce calme qui m’avait quitté depuis ma relation avec Erin et même depuis mon entré au lycée. En partant j’avais coupé tous liens avec eux, Soshi et tous les autres. J’étais parti simplement.

    En ce qui concerne les recherches sur mon père, je tournai en rond. Rien de neuf, je ne trouvais rien. J’étais certain qu’il avait vécu à Tokyo mais c’était tout. Pas d’adresse, pas de numéro. Que devrais-je faire pour en savoir plus ? D’un côté je le redoutais.

    Mais en attendant de vraiment savoir quoi faire, j’allais à l’université. Todaï était plutôt pas mal comme établissement. Je m’y plaisais bien. Je fis quelques rencontres, bonne et mauvaise. Certaine me conduisirent dans des lieux pas très fréquentable mais pas pour autant détestable. Je goûtais librement aux joies que m’offrait la vie.

    Au début, Erin hantait encore mes pensés, j’avais beau avoir essayé de lui faire croire qu’en fait, elle ne m’importait pas, c’était faux. Et elle me manquait. Alors pour l’oublier, j’eus quelques petites-amies à la fac, parfois en même temps. C’était uniquement pour m’amuser, je ne recherchais en aucun cas une relation sérieuse, non, je les fuyais même. Dès qu’une fille semblait trop s’accrocher, je cassais. Luxure et plaisir, pas plus. Et ça marchai. Je ne pensais plus à Erin, ni à personne d’autre d’ailleurs, j’en fini même par oublier pourquoi j’étais venu à Tokyo. Trouver mon père ? A quoi bon, il m’avait abandonné, je n’avais pas besoin d’en savoir plus sur lui.

    Alcool, sexe, tabac et parfois même drogue. J’en ai consommé, j’en consomme toujours occasionnellement. J’ai vécu comme ça, entre mes pauvres jobs me permettant de me payer mon loyer, ma nourriture, et la fac. J’avais une bourse donc pas de frais de scolarité, encore heureux.

    Puis un jour, alors que j’entreprenais ma troisième année de fac, je repris mes recherches, quelqu’un devait bien savoir qui était ce Genjiro Kuro ? Non ? Et si j’allais tout simplement demander à la mairie ? C’est ce que fis.

    Je me fis passer pour un membre de la famille, un neveu éloigné voulant retrouver trace de son oncle dont il n’a pas eut de nouvelle depuis un moment, cherchant une adresse, un numéro quoi que ce soit pouvant aider. Malheureusement, il n’avait rien pour Genjiro Kuro, mais il avait quelque chose pour une femme divorcé de Genjiro Kuro : Ami Tomoki. Je réussis à obtenir son adresse et son numéro. Ma chance tournerait-elle ?

    Je téléphonai donc chez cette femme pour fixer un rendez-vous. Je me fis une nouvelle fois passer pour ce que je n’étais pas pour être sûr qu’elle accepte de me voir.

    Une fois là bas, quand elle apprit qui j’étais, où qui je pensais être plutôt, elle ne sembla pas très surprise. Son ex-mari semblait être du genre à avoir des enfants aux quatre coins de la planète, peut-être que bientôt je me découvrirai des frères et sœurs ? Ai-je pensé trop vite ? Cette femme m'appris avoir eut un fils avec cet homme, mon père, Genjiro Kuro.

    Me – « Cela veut dire que… »
    Her – « Vous avez un frère. »

    J’en restais bouche bée. Il y a peu de temps j’étais un orphelin qui ignorait tout de ces parents et voilà que maintenant j’étais le fils d’une droguée et d’un fantôme et qu’en plus j’avais un frère. Cependant, elle m'apprit qu'elle ne savait pas où il pourrait se trouver actuellement. Il... Son mari avait vendu son fils avant sa naissance à des Yakuza. Elle ne m'expliqua pas pourquoi elle avait obéit, mais c'est ce qu'elle fit. Je ne la jugeai pas, je vis dans son regard qu'elle n'en était pas vraiment fière. Elle ne put me donner que le prénom de son fils : Anzai.

    Après cette rencontre, j'entrepris d'en apprendre plus sur cet Anzai... Mon frère... Mais dans quoi avait-il pu être embarqué s'il avait été « acheté » par des Yakuza ? Je ne préférai pas l'imaginer... Quel genre de père pouvait faire ça à son enfant ?

    Je commençais mes recherches sur « Anzai Kuro », mais je ne trouvai rien qui puisse correspondre. Ce mec ne semblait même pas exister... C'est alors que j'eus l'idée de rechercher « Anzai Tomoki », qui sait peut-être ne portait pas lui aussi le nom de son père ? Et bingo ! J'avais piraté plusieurs réseaux sur le net et je tombai sur un document venant du Shin'Ya précisant qu'il avait embauché un Anzai Tomoki il y a deux ans. Et bien, il ne me restait plus qu'à aller voir ça et vérifier que cet Anzai était bien celui que je cherchais.

    Je pris donc une décision pour en apprendre plus sur mon supposé frère. Ce soir là, je suis allé au Shin'Ya avec la ferme intention de trouver un nouveau boulot. Certes, il aurait certainement été bien de réfléchir avant de prendre cette décision, mais comme je vous l'ai déjà dit, je réfléchis très vite et la décision était prise. Je demandai donc à voir le patron de cet host club et lui déclarai :

    Me – « Bonjour. Je désirerai devenir Host. »


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Kazama Keisuke | Kalyan

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