Shin'Ya - Host Boy Club • Like the Begining
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Partagez | 


 

 Dream Seller ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
║ Who are you ?║ What do you think about it ?
Kazama Keisuke | Kalyan
« Kazama Keisuke | Kalyan »

Host Boy ;

    Masculin
    ● Messages : 173

Dream Seller ? Vide
MessageSujet: Dream Seller ?   Dream Seller ? EmptyLun 8 Mar - 2:27

    « Être host, c’est vendre du rêve… »


Vous m’auriez dit il y a quelques années que je pousserai les portes d’un Host-club, je vous aurez rit au rez et si de surcroit vous m’auriez dit que j’y travaillerai, je vous aurez certainement traité de fou. Et pourtant c’était belle et bien ce qui était en train de se passer. Ma première entrée dans ce monde de la nuit. Un monde qui m’était encore inconnu mais je comptais bien sur mes facultés supérieures à la normale d’adaptation pour m’y accommoder rapidement.

Trois jours plus tôt j’étais déjà venu dans ces lieux. J’y étais entré en simple étudiant pour en sortir en tant qu’Host. Je m’étais présenté au gérant du club comme un simple garçon voulant se faire de l’argent. Je l’avais séduit avec mon charisme naturel et mes belles paroles… Au fond mon but n’avait rien à voir avec l’argent et encore moins avec l’envie de vendre du « rêve » à des femmes, mais une fois entré je ne pouvais plus faire demi-tour. Était-ce le bon choix ? Était-ce un choix cohérent ? Et mon but en devenant Host quel était-il ?

Rencontrer mon demi-frère, découvrir qu’il est, ce qu’il fait… Mais au fond pourquoi cet envie ? Je savais à présent qui était mes parents, plus ou moins en tout cas. Et je n’avais pas de quoi être fier d’eux. Ma mère n’était à l’époque d’une gamine droguée et était d’ailleurs morte des trop grandes doses de substance qu’elle pouvait s’injecter… Mon père était l’homme responsable de sa mort et également un homme capable de vendre son fils au Yakusa. Ce fils en question, mon frère, c’était belle et bien lui la raison de mon embauche au Shin’Ya. J’aurai certainement pu trouver un autre moyen pour l’approcher, pour le rencontrer. Mais en réalité, pour le moment du moins, ce n’était pas vraiment ce que je voulais, non, je souhaitai simplement l’observer. Voir qui il est, ce qu’il est devenu, comment il s’en est sorti. Et la solution qui m’avait semblé la plus efficace était d’être embauché aussi dans son club d’Host.

Me voilà donc maintenant devant ses portes. Mon premier jour en tant qu’Host devait commencer aujourd’hui. Le métier en lui-même ne me semblé pas difficile, c’était un peu ce que je faisais depuis maintenant plusieurs années… Être celui que la personne en face de moi souhaite que je sois. Savoir ce qu’elle désire avant même qu’elle ne s’en rende compte, la séduire… Je me savais doué dans l’art de la manipulation, je l’avais pratiqué de manière plutôt régulière pour obtenir ce que je souhaite.

J’entrai par les portes de derrière, l’entré principale étant encore close à une telle heure. D’un pas calme et détendu je me suis dirigé vers le bureau du gérant, frappant deux coups à la porte une fois devant. J’entendis une voix m’autorisant à entrer, je m’exécutai.

Gérant – « Ah ! Kazama. J’ai appelé un de nos meilleurs host pour qu’il te brief. Il ne devrait pas tarder. »

Il me conduit ensuite dans les loges du personnel, lieux dans lesquels les hosts se préparaient pour être au mieux pour recevoir leur cliente. Il y avait également sur le mur un tableau récapitulatif des meilleurs hosts du club. Le nombre de yen que gagnait le premier était impressionnant… Ca pouvait laisser rêveur plus d’un homme…

Le gérant me laissa là sans me donner d’avantage d’instruction. Je détaillai rapidement la pièce, arrêtant mon regard sur certains détails : un chapeau laissé sur un siège, une veste suspendu à un cintre, une paire de chaussure rangé dans un coin. Tous ces objets étaient de marques. Le genre d’objet dont seul le nom de la marque sert à définir le prix, c’était bien le genre d’affaire à impressionner que par sa marque.

Je n’étais pas venu habillé en jean et basket, mais j’étais quand même loin d’être revêtue de tels objets de valeur. Je me demandai si c’était un privilège des hosts les plus populaires de pouvoir s’acheter de tel truc ou s’ils le faisaient tous dans le but de plaire à leurs clientes… Serais-je du genre à payer une fortune juste dans l’espoir de gagner de nouvelles clientes ? Hum, je ne pense pas.

En attendant cet Host qui venait m’expliquer le fonctionnement du club, je m’assis dans un des sièges présent dans la pièce, essayant d’imaginer quel genre de personne fréquentait le club. A première vue on pourrait penser qu’il n’y a que des femmes aisés et délaissées, mais finalement, on pouvait assez facilement imaginer des filles d’autres milieux y venir. La femme délaissée par son mari comme les étudiantes préférant les belles paroles des Host aux garçons grossiers et vulgaires de leur âge… J’étais assez curieux d’observer tout ça.

Et les host, comment étaient-ils eux ? Comment arrivaient-ils à se différencier les uns des autres ? Cela pouvait être intéressant de les étudier un à un pour comprendre ce qu’il fait qu’ils ont du succès ou non… Et ainsi ne prendre que les bonnes attitudes. Je pris un calepin que j’avais rangé ma poche pour y noter quelques mots à ce propos. Etudier les attitudes, les habitudes des uns des autres, host comme client, pourraient me permettre de mieux cerner chaque personnalité et ainsi mieux réussir à séduire.

Un bruit de vibreur étouffé me sortit de mes pensés. Je sortis mon portable de ma poche, il m’affichait un nouveau message venant d’un étudiant dans ma filière à Todaï :

Citation :
      » Sujet : Hey ! On sort ce soir !
      » From : Tanaka


    J’ai un bon plan pour une sortie ce soir, le tout gratos ! Ramène-toi !

Tanaka était le genre de personne qu’on ne s’attendait pas à rencontrer à Todaï. Il n’avait pas l’air intelligent, passait son temps à sortir et ne pensait qu’aux filles. On s’était de suite bien entendu…

Citation :
      » Sujet : [RE]Hey ! On sort ce soir !
      » To : Tanaka


    Sorry, je bosse ce soir, une prochaine fois !

J’éteignais mon portable. La probabilité qu’il m’appelle pour savoir quel était ce job avoisiné facilement les 100%. Quand il apprendra la nature de ce travail, je peux être sur que cela ne restera pas longtemps secret… Mais ce n’était pas comme si je voulais justement que s’en soit un. Non, en réalité cela ne m’importait pas. Bien que cela ne serait certainement pas très bien perçu.

J’entendis au loin deux voix. Je reconnu facilement celle du gérant mais l’autre m’était inconnu. Puis ce fut des bruits de pas se rapprochant. Apparemment l’host qui devait en quelque sorte me former était enfin arrivé. J’attendis qu’il entre dans la pièce pour me lever du siège que j’occupais et me retourner dans sa direction. M’inclinant légèrement poliment pour le saluer.






» Kalyan looks like this.

- Sorry c'est pas terrible, j'ai essayée de me faire violence contre ma non-inspiration >.< -
Revenir en haut Aller en bas
Tomoki Anzai | Crow
« Tomoki Anzai | Crow »

Host Boy ;
• Fondateur

    Masculin
    ● Messages : 830

Dream Seller ? Vide
MessageSujet: Re: Dream Seller ?   Dream Seller ? EmptyJeu 11 Mar - 1:03

Il faisait nuit. La nuit était silencieuse. Pas un de ces silence naturel, non . Ici, il n'y avait pas un bruit. C'était un silence de peur, un silence de mort. La pluie tombait. Pas fortement, mais avec décision. Une de ses pluie qui ne compte pas s'arrêtait de si tôt. Comme si le ciel lui même pleurait la mort de ce lieu. Une seule chose troublait le silence. Et plus d'une personne aurai pu jurer que c'était cette chose même qui était à l'origine de ce silence. Il tait à et marchait d'un pas calme. Pas pressé, sûr d'être le seul maître des lieux. Et il suffisait de se tenir à ses côtés pour sentir la puissance qu'il dégageait. Rien ne pouvait l'arrêté, il était décidé.

Le corbeau était certain d'être déjà venu là. Il ne parvenait plus à savoir quand ni pourquoi et ne pouvait non plus définir ce qu'il allait se produire bientôt... Mais ça allait arriver. C'était certain.

Sa proie comprend enfin ce qui se passe. Elle se retourne et prend peur. Elle court. Mais cet homme ne battra pas le corbeau. Il est déjà sur lui. Il se saisi de son bras et d'un mouvement qui parait n'être rien pour lui, l'envoie dans le mur ; il l'y plaque et le regard dans le blanc des yeux. Après tout, c'est la dernière chose que cet homme verra. Le cordeau sourie et plonge une dague dans la jugulaire de l'homme. Il le lâche et le laisse tomber au sol. Puis il reste debout en face et attend. Il attend et regard l''homme agoniser peu à peu. Tandis que le visage de l'homme à terre n'éprouve que souffre et effroi, le corbeau reste de marbre. Il attend juste que le dernier souffle soit expiré...


« Impossible ! »

La phrase est à demi criée, à de étouffée. D'un bond, Anzai se redresse dans son lit. Un rêve... Il paraissait tellement réel. Prenant une inspiration, le corbeau s'assit au bord de son lit, repoussant les draps brutalement. Ce rêve était tout simplement absurde. Il n'était pas rare qu'il revoit en dormant le visage des différentes personnes qu'il avait tué ou torturé par le passé. Il ne s'en plaignait pas. C'était son lot à porter. Quand on prend une vie, il faut en accepter les conséquences, qu'elles soient bonne sou mauvaises.
Mais cet homme qu'il venait de tuer en rêve, il ne l'avait pas éliminé. C'était sa mission. Il gênait, il fallait le tuer. Mais il ne l'avait pas fait. Il avait désobéît à un ordre direct. Il avait fait croire à la mort de l'homme et l'avait fait disparaitre. Nouveaux papiers, nouveau visage, nouvelle vie. C'était la première pièce de l'échiquier qu'il avançait de lui même. Doucement, il mettait la machine en route. En douceur, mais avec certitude. Il ne perdrait pas cette partie. Alors pourquoi ce rêve ? Pourquoi réer d'une manière plus que réaliste de la suppression d'un homme toujours en vie ? Le Kumicho avait-il apprit la supercherie ? Dans ce cas, le Corbeau serait forcer de déployer ses ailes et de faire le voyage seul... Si il survivait à la traque. L'homme était-il mort ? Comment avait-il été tué et par qui ? Pourquoi ? Ce n'est pas par pitié, loin de là, mais le corbeau espérait que ce n'était pas le cas.
Peut-être bien n'était-ce qu'un fichu rêve. Il ne pouvait pas se permettrai de se baser que sur cette option. Il n'était pas superstitieux. Mais c'est cette prudence instinctive qui lui avait offert cette place dans ce milieu. Une place de survivant et de vainqueur. Bientôt, il vérifierai si tout cela était fondé. Après il agirait.

Mais pour l'heure, il avait un autre chat à fouetter. Le boulot commencerai d'ici quatre heures, il fallait faire fructifier le temps qui lui restait. Délicatement, il se leva et jeta un coup d'œil dans le lit. A l'autre bout, une femme dormait. Ce n'était pas une cliente. Juste une femme chez qui il longeait des fois, en échange de quelques services. Cela lui permettait de brouiller les éventuels pisteurs qui pouvaient être sur ses traces. En bon menteur et peut-être parce que au fond, il ne faisait pas preuve de violence sans raison, il borda la jeune femme et repoussa les cheveux collés sur son visage. Inconsciemment, elle sourie dans son sommeil.
C'était une femme étrange, très libérée, qui ne comptait visiblement pas se marier. Crow l'appréciait car elle ne tentait jamais de l'emprisonner. Elle acceptait le fait qu'il aille et qu'il vienne, ne le repoussant ni ne le retenant jamais. Directe et au caractère forte, elle était indépendante. Il ne doutait pas qu'elle voyait d'autres hommes et cela ne le dérangeait nullement. Elle n'était qu'une personne dont les chemins se croisaient et se décroisaient de façon aléatoire. Ni l'un ni l'autre ne prenait cette pseudo relation au sérieux et la situation leur convenait parfaitement.
Enfilant un caleçon rapidement, l'homme se dirigea vers la cuisine. Il s'étirait et s'apprêtait à ouvrir la porte de la chambre lorsque son portable se mit à vibrer. Soupirant, il fit demi tour rapidement et décrocha avant que cela ne réveille la jeune femme. D'un pas vif, il quitta la pièce.
L'écran indiquait qu'il s'agissait du boss. Celui du club.

« Crow, y'a une nouvelle recrut ici ! Je veux que tu la forme, soit là d'ici une heure et demi, ok ? Promis, tu recevra une prime ! »

« Hey !! Combien de fois devrais-je te le répéter ?! Ne prévois pas des trucs au derniers moment, pauvre fou ! »

Crow lui raccrocha au nez. La journée s'annonçait définitivement mauvaise. Il allait y aller bien sûr, le boss le savait. Si il raccrochait de la sort, c'est que c'était ok. Sinon il aurait juste dit « Non ». Le boss avait eu du mal à comprend comme Crow communiquait au début mais maintenant il avait prit le coup de main on dirait. Tant mieux, Crow n'aimait pas expliquer deux fois la même chose. D'ailleurs, expliquer n'était pas vraiment son fort. Oh bien sûr, il savait le faire à la perfection, puisqu'il était rare qu'il échoue dans quoi que ce soit. Mais les gens idiots l'agaçait particulièrement. Il avait appris seul presque tout et attendait la même chose de tout le monde.

Jurant qu'il aller être profondément désagréable envers le boss aujourd'hui, Anzai fit demi tour, se dirigea vers la douche. Il posa au passage son portable sur une chaise à côté de sa veste et se rendit dans la salle de bain, comme s'il était chez lui. Sans gène il ouvrit les placards et sortie une serviette propre ainsi que des produits de nettoyage masculin. Ils étaient toujours à la même place mais il savait qu'il n'était pas le seul à les utiliser. Cette maison était un peu comme un hôtel en fin de compte. Cette idée le fit sourrire. Un peu.
Rapidement, il se doucha de la tête au pied et ressorti pour se sécher. Serviette autour de la taille, il entra dans la chambre et fouilla dans l'armoire. Il y trouva ce qu'il cherchait. Ses propres vêtements. Oui, elle lui avait réservé une place. Bien sûr, quelques autres vêtements inconnus trainés, mais il n'y en avait pas tant. C'était sans doute un privilège réservé aux favoris.
Tranquillement, il s'habilla et retour une nouvelle fois dans la salle de bains, pur tout ajuster et surtout, se coiffer. Cela ne lui prit pas longtemps, il était rapide pour cela maintenant. Il opta pour une coupe simple, tout autant que sa tenue. Pas envie de porter un costard ce soir.
Un coup d'oil à sa montre lui indiqua qu'il lui restait... quinze minutes pour sortir d'ici s'il voulait être à l'heure. Rapidement, il avala un café et un croissant. C'était le soir pour beaucoup mais pour Crow, la journée ne faisait que commencer. Avant de quitter la pièce, le corbeau prit soin de mettre la table pour la jeune femme et de sortir son petit déjeuner favoris. Ça façon à lui de la remercier peut-être. Ou bien d'acheter la nuit suivante, qui sait ?
Après cela, il récupéra ses quelques affaires et quitta les lieux, ombre n'ayant jamais exister, il s'enfonça dans la nuit tombante.

{ * * * }



« Ah parfait ! Juste à l'heure Crow ! »

L'homme en question passa devant le bosse, l'ignorant royalement. Passant les vestiaires sans saluer personne, il se dirigea vers la partie publique du club et son bar. D'un coup d'œil, il inspecta la salle. Tout semblait ok. Le barman n'était pas encore là. Le corbeau en fit le tour et sortir un verre propre. Ignorant le boss qui le suivait, il se servit du vin rouge, un verre bien plus plein que la norme. Il fit tourner le liquide tandis que le chef, inutile, l'observait. Crow en but une gorgée et jeta le reste dans l'évier. Ce vin coutait chers et il était vraiment bon. Ce qui l'était moins, c'était l'humeur de Crow. Il avait revêtue ses lunettes de soleil noires et ne semblait pas franchement décidé à parler.

« Hey, tu pourrait au moins me saluer ! Je suis ton employeur, si je veux je peux te faire virer sur le... »

Il ne fini pas sa phrase, un seul regard de Crow l'en avait empêché, malgré le fait qu'on ne voyait pas ses yeux. Déglutissant, il passa la main derrière sa nuque et fit mine de n'avoir jamais parlé. Une nouvelle fois, le corbeau lui passa devant. Tout en marchant, il sorti ses clopes et en alluma une? Geste interdit, il était défendu de fumer à l'intérieur. D'un pas tranquille, il prit la direction des vestiaires.

« Il attend là dedans ? »

Crow ne prit pas la peine de préciser de qui il parlait.

« Tu sait qu'il est interdit de fumer dans le club ? Oui, Kalyan est là bas, ... »

« Je n'ai plus besoin de vous, vous pouvez retourner travailler. »

Sur le papier, le boss était son employeur, mais dans les faits, il n'avait pas la moindre autorité sur Crow. Et même s'il l'avait eu, il ne l'aurai pas prise ; connaissant une partie de son CV, il ne préférait pas s risquer à s'attirer ses foudres. Le boss fit comme s'il n'avait pas prit conscience du fait que le corbeau n'éteignait toujours pas sa clope et sourit, un peu gêné, avant de faire demi-tour. Le plus naturellement du monde, Crow continua sa route et ouvrit la pote. La pièce était pas encore trop occupée et il ne lui fallu que peu de temps avant de repérer le nouveau venu. Plutôt belle gueule, c'est la première pensé qui vient à l'esprit de Crow. Ce qui ne l'empêcha pas de continuer sa route droit sur lui, tirant avec assurance sous sa clope, toujours caché derrière ses lunettes noires. Il s'arrêta près, trop près pour respecter les distances de politesses. Oui, celle-là même que nous fixons inconsciemment et qui détermine à parti de quel moment quelqu'un vous approche de façon trop intime. Et geste qui venant d'un inconnu, pouvait être prit pour un acte délibéré d'agression. Délibéré oui, mais agression non. C'était juste un penchant à dominer qui venait naturellement au corbeau. Un peu sur le principe du « Écrase avant d'être écrasé ». Mais pas une seule seconde le corbeau ne chargea l'environnement d'une teinte agressive. Du moins, pas plus qu'au naturel dirons nous.

« Kalyan. Suis moi, dans la salle générale. »

Ce n'était pas vraiment la façon la plus traditionnelle de faire connaissance, encore moins de se présenter. Mais le corbeau n'était pas d'humeur à perdre du temps avec un nouveau qui partirait sûrement avant la fin du mois, trop mal alaise par rapport au boulot. Qui plus est, il aurai largement préférer se rendre chez l'homme, pour vérifier qu'il était bel et bien en vie. Alors autant faire ça vite et bien. Sans vérifier si le nouveau lui emboitait le pas, il ressorti du vestiaire.


Tenue :
Spoiler:


Dernière édition par Tomoki Anzai | Crow le Ven 12 Mar - 1:02, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://shin-ya.keuf.net
Kazama Keisuke | Kalyan
« Kazama Keisuke | Kalyan »

Host Boy ;

    Masculin
    ● Messages : 173

Dream Seller ? Vide
MessageSujet: Re: Dream Seller ?   Dream Seller ? EmptyJeu 11 Mar - 22:52

L’homme qui entra ne fit aucun temps d’arrêt avant de se diriger droit vers moi, assez prêt que je crus au départ qu’il comptait me rentrer dedans. Je n’avais pas bougé, ni même plié sous son regard que je devinais à travers ses lunettes… Il n’y avait vraiment que le souci du style pour mettre des lunettes noires dans une pièce fermé. Enfin.

L’host était un peu plus grand, plus ou moins cinq centimètres, ce qui lui suffisait pour me dominer en hauteur, renforcé par le peu de distance qu’il avait instauré entre nous. Je devinais aisément qu’il cherchait ainsi à « dominer », un besoin de s’imposer apparemment. Je ne réagis pas, restant à le fixer, attendre qu’il se manifeste. J’étais calme, presque trop, frisant la nonchalance peut-être.

Host - « Kalyan. Suis-moi, dans la salle générale. »

Et aussi vite qu’il était rentré il sortit de la pièce. Je restai à ma place, le suivant du regard, haussant interrogativement un sourcil. C’était donc à ça que ressemblait un Host ? Intéressant… Je souris, réprimant un petit rire.

Ore – « S’il le faut. »

Puis je lui emboitai le pas.

Ce n’est pas comme si je mettais attendu à être accueilli bras ouvert… Déjà je dois avouer que à sa place, je n’aurais pas vraiment eut l’envie de montrer les lieux à un nouveau venu, ce n’était pas vraiment ça son job. Et puis un nouveau voulait dire une chance en mois d’être choisit par une cliente. Au fond, pour tout les hosts chaque nouvelle recrue devait être une sorte de « danger ». J’en étais un de danger ? Je n’étais pas là pour devenir l’Host numéro de Tokyo et encore moins du Japon, donc côté danger, je pouvais passer mon tour. Après j’ai toujours eut naturellement du succès donc qui sait… Mais je ne pensais pas. Je ne savais même pas combien de temps j’avais prévu de rester dans ce club. En réalité j’étais venu pour une chose mais je n’avais pas encore trop réfléchis à ce que j’allais faire une fois que j’aurais eut ce que je voulais.

Ce fut alors que je suivais cet Host à lunette qui ne m’avait toujours pas fait « l’honneur » de me donner son nom ou du moins son pseudonyme, que je réalisai que je mettais fourré là dedans sans vraiment penser à la suite. On aurait pu croire que cela ne me ressemblait que très peu, mais il s’avérait que dernièrement je prenais plaisir à faire des choses sur des coups de tête. Mais là, je n’avais pas vraiment idée dans quoi je mettais embarquer. C’était assez excitant.

Mon but ici était de trouver mon frère. Je n’avais de lui qu’un nom et un pseudo que j’avais récupéré via le système informatique du Shin’Ya mais pas plus. Et surtout pas de photo. Donc il allait falloir attendre qu’on me présente les autres hosts, ce qui pourrait prendre un petit moment… Mais bon autant commencer par celui qui est juste devant moi, même si en termes de statistique mes chances étaient faibles, elles n’étaient non plus pas nulle.

Je fis quelques enjambées un peu plus rapides pour parvenir à sa hauteur. Il dégageait quelque chose proche de l’arrogance qui m’amusa.

Ore – « Puisque tu ne me l’as pas dit c’est que cela ne me sera surement d’aucune utilité… Mais comment je dois t’appeler ? »

Si je pouvais mettre un nom sur ce visage ça pourrait m’aider, mais s’il refusait, ce qui serait un peu étrange, quoique la tournure de ma phrase pouvait l’y pousser, je n’aurais qu’à attendre de voir si quelqu’un le connaissant pouvait me renseigner. Je n’étais pas pressé. Non, j’avais tout mon temps.

Tout en marchant, je détaillai l’endroit du regard. Tout était fait pour donner une certaine « classe » au club. Cela devait avoir l’air riche, l’on devait avoir l’air riche pour en réalité faire oublier à la cliente que c’est elle qui paye tout. C’est du moins comme ça que je le percevais en premier lieu. Bien sûr, l’on devait également faire que la cliente se sente comme « une princesse », ou autre, selon ses envies.

Ore – « Le club a l’air populaire… »

Non je ne suis pas idiot. Bien sûr que je savais que le Shin’Ya était le premier Host Club de Tokyo, qu’on y trouvait les meilleurs Hosts et les « meilleures » clientes. Je mettais plus que bien renseigné sur tout ce qui se tramait autour de ce club avant d’y mettre les pieds. Mais ce n’était pas quelque chose que je voulais qu’il sache. J’avais pris la décision de jouer la carte de l’étudient naïf qui veux se faire un peu d’argent « facile », selon lui. Jouer des rôles, j’y étais doué. Je n’avais jamais joué au théâtre mais ma vie était un théâtre et j’y jouais constamment un rôle, un rôle différent en fonction de mon interlocuteur, en fonction de la situation, en fonction de l’enjeu. Cela ne m’était pas étranger, je saurais gérer.

Je marchais un peu en retrait, derrière l’Host. D’un côté je lui laissais ainsi l’impression de m’effacer devant lui et de plus je pouvais l’observer. Observer sa démarche et son attitude. Il semblait sûr de lui. J’imaginai qu’il devait fréquenter cet endroit depuis pas mal de temps, ce qui me poussa à me questionner sur les raisons qui pouvait faire qu’on en vienne à faire ça de sa vie. L’argent devait être un bon motif. En regardant de plus prêt ce que pouvait gagner le plus populaire des Hosts, on se dit bien qu’il serait dur de se faire un tel salaire dans une entreprise… Du moins pour la plupart des gens.

D’après les papiers que j’avais réussis à me procurer, mon demi-frère devait être dans ce club depuis plusieurs années. Mais vu ce que je savais de lui, grâce aux informations données par sa mère biologique, je pouvais plus aisément l’imaginer travailler dans un tel lieu, un homme à l’histoire plus banale, moins. Au final j’avais peut-être une mauvaise image des Hosts qu’il allait falloir que je chasse si je voulais bien réussir ici.
Revenir en haut Aller en bas
Tomoki Anzai | Crow
« Tomoki Anzai | Crow »

Host Boy ;
• Fondateur

    Masculin
    ● Messages : 830

Dream Seller ? Vide
MessageSujet: Re: Dream Seller ?   Dream Seller ? EmptyJeu 8 Avr - 0:46

Il n'eut pas a attendre longtemps pour savoir que le nouveau avait choisit de le suivre. Choisit est peut-être un peu fort comme mot, il est vrai que le ton de sa dernière phrase ne prêtait pas vraiment à discussion. L plus tranquillement du monde, l'host se dirigea vers une table, dans un coin de la pièce. Le coin était bordé par des canapés rouges sombres. Les lumières étaient tamisés, tout faisait vraiment en sort de rendre l'atmosphère plus intime. Crow fit signe à Kalyan de savoir sur un pan de la banquette, tandis qu'il prenait place sur l'autre. Appuyant un instant sa tête contre le mur, le corbeau bayant sans vraiment se retenir. Kalyan essayait visiblement d'engager la discussion. Mais son voisin ne voulait pas vraiment jouer à ce jeux ce soir. Sans gène, il détailla le nouvel arrivant de la tête au pied, portant toujours ses lunettes sur le nez. Puis il s'appuya de nouveau dans le fond du dossier.
De part lui, il se dit qu'il n avait marre de parler à la place du boss, il serait temps qu'il prenne un peu de cran et soit apte à parler de lui même. Franchement, reprend un nouveau c'était pas la mer à boire. Il fixait des règles et ne les faisait pas appliquer. Qu'il soit pas foutu de lui arracher sa clope du bec, il pouvait le comprend -et n'importe qui connaissant Crow et ses clopes auraient agit de même s'il était saint d'esprit d'ailleurs- mais dire à un quelqu'un que sa tenue n'était pas conforme, quoi de plus simple ? Franchement... Prenant le temps de choisi ces mots, et ignorant de manière peu polie toutes les questions précédentes, il tira une fois de plus sur sa clope, laissant tomber les cendres su la table. D'un léger mouvement de tête, il désigna Kalyan, avant de lui adresser la parole.

« Ta tenue, elle convient pas. Le blanc, c'est réservé aux host d'élite. Et c'est pour les grandes occasions. Ta chemise rose conviendra mais à l'avenir, prend des couleurs plus sombre. Et tu changera ta veste ce soir. Pour ton pantalon, on verra si on peut trouver quelque chose dans les vestiaire. »

Sa voix était neutre. Beaucoup de gens auraient sûrement juré que c'était du à un ennui profond ; en réalité, ce n'était simplement qu'un sentiment d'indifférence complet. La différence peut paraitre subtile, mais il n'en est rien. Venant du corbeau, ça peut faire la différence entre la mort et la vie d'une personne, selon son humeur et le contexte de la situation. Crow continuait à l'observer sans gène. Il sentait que l'homme en face tentait de le jauger. Que voulait-il ? Savoir qu'il il était ? Non, tout le monde en réalité préféré ignorer ce qu'il était, car une fois qu'ils le savaient, c'était en général trop tard.
Mais le nouveau venu avait un petit quelque chose de différent. Comme s'il maintenait une barrière de protection entre lui et son environnement. Bien sûre, presque tout le monde fait ça. Mais à plus ou moins grosse dose. Et celui là semblait bien maitriser son personnage.Un maître du jeu ? Possible, mais que faisait-il là ? Il n'y avait pas beaucoup de raison pour venir se pommer dans le rôle d'un host, à moins de vouloir retrouver un autre planquer. Il n'avait pas l'air idiot non plus. Crow avait bien senti sa méfiance et son détachement en se rendant jusque la table. Lorsque l'on évalue quelqu'un il y a souvent peu de chance de ne pas se faire remarquer. C'est pourquoi le corbeau ne s'en prive rarement et c'était le cas maintenant. Sans la moindre gène, il gardait le silence. Il faudrait qu'il surveille ce nouveau venu avec attention sûrement. Mais pour l'heure, il allait lui offrir un premier soir des plus charmant. Beaucoup dirait qu'il s'agissait là de sadisme de sa part. Sans doute était-ce en partie vrai. Mais le corbeau préférait considérer qu'il leur offrait une chance de se retirer avant qu'il ne soit trop tard.

« Je présume que tu connais déjà le fonctionnement du club, mais je vais te le redire. Écoute bien, tu n'aura qu'une seule fois cette explication. Au début, tu sera charger d'aller chercher des futures clientes dans les rues et de les ramener au club. Tu ferra ça durant les premières parties de soirée. Ensuite, tu tiendra compagnies aux demoiselles. Elles choisissent leur host à leur arrivée, donc mise à part les nouvelles, elles ont toutes un host attribué. Ton travail sera de les distraire pendant que leur host tournera d'une cliente à une autre. Tu te trouve dans la salle principale. Les clientes ne paye aucun supplément pour se trouver ici. Elles ne payent que leur consommation et les notre. En échange, elles accepte le fait que leur host peux s'absenter à tout moment pour aller s'occuper d'une autre cliente ou encore le fait qu'une autre cliente vienne s'assoir à sa table. »

Du regard, le corbeau s'assura que Kalyan suivait bien les explications. Il tira sur une taffe avant de reprendre.

« Là-bas, c'est la piste de danse. Elle est gratuite et en général, les boissons y sont interdites même s'il arrive des fois que tout le monde finissent sur la piste de danse, bouteilles à la main. Tu vois la porte là bas ? Elle mène à un couloir. Il y a environ une quinzaine de portes. Derrière chaque porte, il y a ce qu'on appelle une salle personnelle. Les clientes payent très chères pour les avoir. Elles réservent ainsi l'host que pour elles, en privé. Il arrive que ça ne soit que par besoin de possession ou par jalousie, mais je ne te fais pas un dessin sur ce qu'attendent la plupart dans un endroit confiné et avec une ambiance tendre. »

Crow s'arrêta une nouvelle fois, portant la cigarette à ses lèvres. Maintenant, le nouveau en savait assez pour connaitre les règles de base. Restait juste à l'avertir sur deux points. Deux points minuscules.

« Ne t'attend pas à ce que les gens soient chaleureux. On vois défiler dix ou quinze nouveaux par mois et il est rare que plus de deux termine le premier mois. Les hosts sont fatigués des nouveaux en général. Ils ne seront pas méchant, mais ne te tendront pas la main non plus. Ils son intéressés par leur place. Tu ne dois simplement pas t'en préoccuper.
En revanche... C'est les clientes qui risquent de te poser problèmes. Les anciennes se sentent chez elles. Elles connaissent les hosts et ont leur "chouchou". A contrario, elles ont aussi leur tête de turc. Je te laisse deviner de qui il s'agit.
»

L'host écrasa sans ménage sa clope contre la table. Cependant, il prit soin de ne pas la cramer. Il demanderai à un des autres nouveaux de la semaine de faire le ménage avant l'ouverture. C'était si simple. A travers ses lunettes sombres, Crow fixa Kalyan.

« Il n'y à plus qu'une chose savoir sur le host. C'est un petit test. Si tu le réussit, je te dirait peut-être comment on doit m'appeler. »

Intérieurement, Crow sourit. Il aimait bien ce petit test. En général, il mettait la moitié des nouveaux hors jeu. Pourtant, c'était le meilleurs test que l'on pouvait faire pour juger de la durabilité d'un host. Rien de plus simple.

Revenir en haut Aller en bas
https://shin-ya.keuf.net
« Contenu sponsorisé »



Dream Seller ? Vide
MessageSujet: Re: Dream Seller ?   Dream Seller ? Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Dream Seller ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shin'Ya - Host Boy Club • Like the Begining :: Shin'Ya - Host Boy Club :: ▌Private-